Apparence
Uubu.fr

Les systèmes Linux, l’open source, les réseaux, l’interopérabilité, etc.
« Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser l’imperfection et l’atteindre. » (Bertrand Arthur William RUSSEL)
03 février 2016

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/dev/console

/dev/console



   Un système Linux a jusqu'à 63 consoles virtuelles (périphériques caractère avec le numéro majeur 4 et mineur 1 à 63), généralement appelés /dev/ttyn avec 1 ‹= n ‹= 63. La console courante est également adressée par /dev/console ou /dev/tty0, le périphérique caractère avec le numéro majeur 4 et mineur 0, avec le mode 0622 et le propriétaire root:tty

   Démarrer un processus sur une console peut se faire avec init, mingetty ou agetty, ou demander à openvt de démarrer un processus sur la console, ou démarre X, qui va trouver une console inutilisée, et y afficher sa sortie.

   Pour basculer d'une console à l'autre, on peut utiliser Alt+Fn ou Ctrl+Alt+Fn pour basculer sur la console n. AltGr+F permet de basculer à la console n+12, ou utiliser Alt+RightArrow ou Alt+LeftArrow, ou utiliser le programme chvt.

   La commande deallocvt va libérer la mémoire prise par le tampon d'affichage pour les consoles qui ne sont associées avec un processus.

Propriétés

   Les consoles gèrent beaucoup d'états. Les consoles simulent des terminaux VT100. Une console est réinitialisée en affichant les 2 caractères ESC c. Toutes les séquences d'échappement se trouvent dans console_codes(4).
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03 février 2016

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/dev/sd

/dev/sd

Contrôleur de disques SCSI

   Les noms de ces périphériques blocs suivent la convention suivante: sdlp, ou l est une lettre indiquant le lecteur physique, et p est un nombre caractérisant la partition sur ce disque physique. Souvent le numéro de partition p, sera absent si le périphérique correspond à l'ensembre du disque.

Les disques SCSI ont un numéro majeur valant 8, et un numéro mineur de la forme (16 addentry articles autoadd autofind autoprod createalpha createbeta createdb createprod findentry fullpowa generator.php genhtml genman genmd gentex html insert man md pdf regen setfor setfor2 sql temp temp-new-pc tex threads ToDo numéro_disque) + numéro_partition, ou numéro_disque est le numéro du disque physique dans l'ordre de détection, et numéro_partition est le suivant:
partition 0 = disque entier
partitions 1-4 = partitions primaires DOS.
partitions 5-8 = partitions étendues (logiques) DOS.

   Par exemple, /dev/sda aura un majeur 8, mineur 0, et se référera à l'ensemble du premier disque SCSI. /dev/sdb3 aura un majeur 8, mineur 19, et indique la 3ème partition primaire DOS sur le second disque SCSI du système.

   Actuellement, seuls les périphériques blocs sont disponibles, les interfaces "raw" ne sont pas encore implémentés.

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03 février 2016

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/dev/hd

/dev/hd

Périphérique de disque dur MFM/IDE

   Les hd* sont des périphériques blocs permettant l'accès aux contrôleurs de disques durs MFM/IDE. Le disque maître sur le premier contrôleur IDE (numéro majeur 3) est hda, le disque esclave est hdb. Le disque maître du second contrôleur (numéro majeur 22) est hdc, et le disque esclave (hdd).

   La notation générale des périphériques blocs IDE a la forme hdX ou hdXP, dans laquelle X est une lettre indiquant le disque physique, et P un nombre représentant la partition sur ce disque physique. La première forme est utilisée pour accéder au disque dans son ensemble. Les numéros de partitions sont assignées dans l'ordre de détection, et seules les partitions non vides et non étendues reçoivent un numéro. Toutefois, les numéros de partition de 1 à 4 sont donnés aux 4 partitions indiquées dans le MBR ( partitions primaires), qu'elles soient vides ou non, et étendues ou non. Ainsi, la première partition logique sera hdX5. Les partitions de type DOS et de type BSD sont supportées. Il peut y avoir au plus 63 partitions sur un disque IDE.

   Par exemple, /dev/hda correspond au premier disque IDE du système dans son ensemble, et /dev/hdb3 correspond à la 3ème partition primaire DOS sur le second disque.

Ils sont typiquement créés ainsi:
mknod -m 660 /dev/hda b 3 0
mknod -m 660 /dev/hda1 b 3 1
mknod -m 660 /dev/hda2 b 3 2
...
mknod -m 660 /dev/hda8 b 3 8
mknod -m 660 /dev/hdb b 3 64
mknod -m 660 /dev/hdb1 b 3 65
mknod -m 660 /dev/hdb2 b 3 66
...
mknod -m 660 /dev/hdb8 b 3 72
chown root:disk /dev/hd*

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03 février 2016

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/dev/loop

/dev/loop, /dev/loop-control

périphériques loop

   Le périphérique loop est un périphérique loop qui map ses blocks de données non pas sur un périphérique physique comme un disque dur, mais aux blocks d'un fichier régulier dans un système de fichier ou dans un autre périphérique block. Cela peut être utile par exemple pour fournir un périphérique block pour une image de système de fichier stocké dans un fichier, pour qu'il puisse être monté avec la commande mount.

On peut faire:
dd if=/dev/zero of=file.img bs=1MiB count=10
sudo losetup /dev/loop4 file.img
sudo mkfs -t ext4 /dev/loop4
sudo mkdir /myloopdev
sudo mount /dev/loop4 /myloopdev

   Un fonction tranfert peut être spécifiée pour chaque périphérique loop pour chiffrer/déchiffrer.

   Depuis Linux 3.1, le kernel fournis le périphérique /dev/loop-control, qui permet à une application de trouver dynamiquement un périphérique libre, et d'ajouter et supprimer des périphériques du système.

Le programme ci-dessous utilise le périphérique /dev/loop-control pour trouver un périphérique loop, l'ouvre, ouvre un fichie à utiliser comme stockage sous-jacent, puis l'associe avec le périphérique loop. La session shell suivante démontre l'utilisation du programme:
› dd if=/dev/zero of=file.img bs=1MiB count=10
10+0 records in
10+0 records out
10485760 bytes (10 MB) copied, 0.00609385 s, 1.7 GB/s
› sudo ./mnt_loop file.img
loopname = /dev/loop5

Programme source:
#include ‹fcntl.h›
#include ‹linux/loop.h›
#include ‹sys/ioctl.h›
#include ‹stdio.h›
#include ‹stdlib.h›
#include ‹unistd.h›

#define errExit(msg) do { perror(msg); exit(EXIT_FAILURE); \
                } while (0)
    
int
main(int argc, char *argv[])
{
    int loopctlfd, loopfd, backingfile;
    long devnr;
    char loopname[4096];
    
    if (argc != 2) {
        fprintf(stderr, "Usage: %s backing-file\n", argv[0]);
        exit(EXIT_FAILURE);
    }
    
    loopctlfd = open("/dev/loop-control", O_RDWR);
    if (loopctlfd == -1)
        errExit("open: /dev/loop-control");
    
    devnr = ioctl(loopctlfd, LOOP_CTL_GET_FREE);
    if (devnr == -1)
        errExit("ioctl-LOOP_CTL_GET_FREE");
    
    sprintf(loopname, "/dev/loop%ld", devnr);
    printf("loopname = %s\n", loopname);
    
    loopfd = open(loopname, O_RDWR);
    if (loopfd == -1)
        errExit("open: loopname");
    
    backingfile = open(argv[1], O_RDWR);
    if (backingfile == -1)
        errExit("open: backing-file");
    
    if (ioctl(loopfd, LOOP_SET_FD, backingfile) == -1)
        errExit("ioctl-LOOP_SET_FD");
    
    exit(EXIT_SUCCESS);
}

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03 février 2016

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/dev/ttyS

/dev/ttyS

Lignes de communication série

ttyS[0-3] sont des fichiers spéciaux de périphériques caractères utilisées pour la connexion de terminaux série. Ils sont typiquement créés de la manière suivante:
mknod -m 660 /dev/ttyS0 c 4 64 # adresse de base 0x03f8
mknod -m 660 /dev/ttyS1 c 4 65 # adresse de base 0x02f8
mknod -m 660 /dev/ttyS2 c 4 66 # adresse de base 0x03e8
mknod -m 660 /dev/ttyS3 c 4 67 # adresse de base 0x02e8
chown root:tty /dev/ttyS[0-3]

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03 février 2016

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/dev/tty

/dev/tty

Terminal de contrôle

   Le fichier /dev/tty est un fichier spécial en mode caractères, avec un numéro majeur 5 et mineur 0. Il possède les permissions 0666 et appartient à root:tty. Il s'agit d'un équivalent au terminal de contrôle d'un processus, s'il en a un.

   En plus de requêtes ioctl(2) supportées par les périphériques tty, la requête ioctl(2) TIOCNOTTY est disponible, qui permet de détacher le processus appelant de son terminal de contrôle.

   Si le processus est un leader de session, alors SIGHUP et SIGCONT seront envoyés au groupe de processus au premier plan, et tous les processus de la session perdent leur terminal. Le processus tente d'ouvrir /dev/tty. S'il réussit il se détache alors du terminal avec TIOCNOTTY. Si l'ouverture échoue, il n'est évidemment pas attaché à un terminal et n'a pas besoin de se détacher.

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03 février 2016

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vcs

vcs, vcsa

Mémoires des consoles virtuelles

   /dev/vcs0 est un périphérique caractère de numéro majeur 7 et mineur 0, avec les permissions 0644 et un propriétaire root:tty. Il correspond à la mémoire d'affichage de la console virtuelle en cours d'utilisation.

   /dev/vcs[1-63] sont des périphériques caractères représentant la mémoire d'affichage des consoles virtuelles. Ils ont un numéro majeur 7 et mineurs de 1 à 63. Ils ont généralement un mode d'accès 0644 et un propriétaire root:tty. Les /dev/vcsa[0-63] sont équivalents mais utilisent des entiers non-signés court (dans l'ordre des octets de l'hôte) qui incluent les attributs, et sont préfixés avec 4 octets indiquant les dimensions de l'écran et la position du curseur: lines, columns, x, x, (x = y = 0 en haut à gauche).

   Lorsqu'une police à 512 caractères est chargée, la position du 9e bit peut être extraite en appliquant l'opration ioctl(2) VT_GETHIFONTMASK sur /dev/tty[1-63]; la valeur est renvoyée dans l'entier de type non-signé court pointé par le troisième paramètre de ioctl(2).

   Ces périphériques remplacent les opérations ioctl(2) screedump des console(4), ainsi l'administrateur peut contrôler les accès en utilisant les permissions du système de fichiers.

Les périphériques pour les 8 premières consoles virtuelles peuvent être créés ainsi:
for x in 0 1 2 3 4 5 6 7 8; do
    mknod -m 644 /dev/vcs$x c 7 $x;
    mknod -m 644 /dev/vcsa$x c 7 $[$x+128];
done
chown root:tty /dev/vcs*

Exemple

On peut faire un screendump de la console vt3 en basculant sur vt1 et en tapant:
cat /dev/vcs3 ›foo
Noter que la sortie ne contient pas de caractères de retour-chariot, quelques manipulations peuvent être nécessaires comme:
old -w 81 /dev/vcs3 | lpr
ou
xetterm -dump 3 -file /proc/self/fd/1

Ce programme affiche le caractère et l'attribut d'écran sous le curseur de la seconde console virtuelle, puis y change la couleur de fond:
#include ‹unistd.h›
#include ‹stdlib.h›
#include ‹stdio.h›
#include ‹fcntl.h›
#include ‹sys/ioctl.h›
#include ‹linux/vt.h›
    
int
main(void)
{
    int fd;
    char *device = "/dev/vcsa2";
    char *console = "/dev/tty2";
    struct {unsigned char lines, cols, x, y;} scrn;
    unsigned short s;
    unsigned short mask;
    unsigned char ch, attrib;
    
    fd = open(console, O_RDWR);
    if (fd ‹ 0) {
        perror(console);
        exit(EXIT_FAILURE);
    }
    if (ioctl(fd, VT_GETHIFONTMASK, &mask) ‹ 0) {
        perror("VT_GETHIFONTMASK");
        exit(EXIT_FAILURE);
    }
    (void) close(fd);
    fd = open(device, O_RDWR);
    if (fd ‹ 0) {
        perror(device);
        exit(EXIT_FAILURE);
    }
    (void) read(fd, &scrn, 4);
    (void) lseek(fd, 4 + 2*(scrn.y*scrn.cols + scrn.x), 0);
    (void) read(fd, &s, 2);
    ch = s & 0xff;
    if (attrib & mask)
        ch |= 0x100;
    attrib = ((s & ~ mask) ›› 8);
    printf("ch='%c' attrib=0x%02x\n", ch, attrib);
    attrib ^= 0x10;
    (void) lseek(fd, -1, 1);
    (void) write(fd, &attrib, 1);
    exit(EXIT_SUCCESS);
}

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03 février 2016

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/dev/mem

/dev/mem, /dev/kmem, /dev/port

Mémoire système, mémoire du noyau, et ports d'entrées-sorties.

   mem est un périphérique caractère représentant une image de a mémoire principale de l'ordinateur. Il peut être utilisé pour examiner et modifier la mémoire système. Les adresses dans mem sont interprétés comme des adresses physiques. Les références à des adresses inexistantes renvoient des erreurs. Éxaminer ou éditer la mémoire est susceptible de conduire à des résultats indésirables quand les bits lecture ou écriture seule sont concernés.

Il est créé par:
mknod -m 660 /dev/mem c 1 1
chown root:kmem /dev/mem

Le fichier kmem est identique à mem sauf qu'il s'agit de la mémoire virtuelle du noyau plutôt que de la mémoire physique. Il est créé ainsi:
mknod -m 640 /dev/kmem c 1 2
chown root:kmem /dev/kmem

port est identique à mem, mais ici, ce sont les ports d'entrées-sorties qui sont représentés. Il est créé ainsi:
mknod -m 660 /dev/port c 1 4
chown root:mem /dev/port

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03 février 2016

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ptmx

ptmx, pts

Pseudo-terminaux maître et esclave

   Le fichier /dev/ptmx est un fichier spécial caractère avec un numéro majeur 5 et un numéro mineur 2, en mode 0666, appartenant à root:root. Il sert à créer une paire de pseudo-terminaux maître et esclave.

   Lorsqu'un processus ouvre /dev/ptmx, il reçoit un descripteur de fichier pour le pseudo-terminal maître (PTM), et un périphérique est créé pour le pseudo-terminal esclave (PTE) dans le répertoire /dev/pts. Chaque descripteur obtenu en ouvant /dev/ptmx est un PTM indépendant avec son PTE associé, dont le chemin d'accès peut être obtenu en passant le descripteur à ptsname(3).

   Avant d'ouvrir le pseudo-terminal esclave, vous devez passer le descripteur du maître à grantpt(3) et unlockpt(3). Une fois que les 2 pseudo-terminaux sont ouverts, l'esclave fournit une interface au processus qui est identique au vrai terminal.

   Les données écrites sur l'esclave se retrouvent en entrée sur le descripteur du maître. Les données écrites sur le maître se retrouvent en entrée sur l'esclave.

   En pratique les pseudo-terminaux servent à implémenter des émulateurs de terminaux comme xterm(1), dans lesquels les données lues sur le terminal maître sont interprétées par l'application de la même manière que le ferait un vrai terminal, et pour implémenter des programmes de connexion distante comme sshd dans lesquels les données lues sur le PTM sont envoyées sur le réseau à un programme client qui est connecté à un terminal ou un émulateur.

   Les pseudo-terminaux servent aussi à envoyer des données aux programmes qui refusent de lire des données depuis des tubes (comme us et passwd)

Notes

   Le support sous Linux est réalisé en utilisant le système de fichier devpts, qui devrait être monté sous /dev/pts.
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03 février 2016

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pty

pty

Interfaces de pseudo-terminaux

   Un pseudoterminal (abrégé pty) est une paire de périphériques caractères virtuels qui fournissent un canal de communication bidirectionnelle. Un bout du canal est appelé le maître, l'autre est appelé esclave. Le bout esclave du pseudo-terminal fournit une interface qui se comporte exactement comme un terminal classique. Un processus qui s'attend à être connecté à un terminal peut ouvrir le bout esclave d'un pseudo-terminal puis être piloté par un programme qui a ouvert le bout maître. Tout ce qui est écrit sur le maître est fourni au processus sur l'esclave comme si c'était écrit sur un terminal. Par exemple, écrire le caractère d'interruption (généralement ctrl-C) sur le périphérique maître cause l'envoi d'un signal d'interruption SIGINT au groupe de processus qui est connecté à l'esclave. Réciproquement, tout ce qui est écrit sur l'esclave peut être lu par le processus qui connecté au maître. Les pseudo-terminaux sont utilisé par des application telles que des services de login à distance (ssh, rlogin, telnet), les émulateurs de terminaux, script, screen, et expect.

   Historiquement, 2 API de pseudo-terminaux ont évolués: BSD et System V. SUSv1 a standardisé une API de pseudo-terminal basée sur l'interface System V, et cette API doit être utilisée dans tous les nouveaux programmes qui utilisent des pseudo-terminaux.

   Linux fournit à la fois des pseudo-terminaux de type BSD et de type System V (standardisés). Les terminaux de type System V sont souvent appelés pseudo-terminaux UNIX 98 sur les systèmes Linux. Depuis Linux 2.6.4, les pseudo-terminaux de type BSD sont considérés obsolètes.

Pseudoterminaux UNIX 98

   Un maître est ouvert en appelant posix_openpt(3). Cette fonction ouvre le périphérique de clonage de maître, /dev/ptmx; Une fois initialisé le périphérique, changé le propriétaire et les permissions du périphérique esclave avec grantpt(3), et déverrouillé l'esclave avec unlockpt(3), le périphérique esclave correspondant peut être ouvert en passant le nom renvoyé par ptsname(3) dans un appel à open(2).

   Le noyau Linux impose une limite au nombre de pseudo-terminaux UNIX 98 disponibles. La limite est ajustable de façon dynamique par le fichier /proc/sys/kernel/pty/max, et le fichier /proc/sys/kernel/pty/nr indique combien de peudoterminaux sont actuellement utilisés.

Pseudoterminaux BSD

   Les pseudo-terminaux de type BSD sont fournis par paires précréées, avec des noms sous la forme /dev/ptyXY (maître) et /dev/ttyXY (esclave), ou X est une lettre de l'ensemble de 16 caractères [p-za-e], et Y est une lettre de l'ensemble de 16 caractères [0-9a-f]. Un processus trouve un pseudo-terminal inutilisé en essayant d'ouvrir chaque maître de pseudo-terminal avec open(2) jusqu'à ce qu'une ouverture réussisse.

Fichiers

/dev/ptmx Périphérique de clonage de maître UNIX 98
/dev/pts/0 /dev/pts/1 /dev/pts/2 /dev/pts/3 /dev/pts/ptmx Périphériques esclaves UNIX 98
/dev/pty[p-za-e][0-9a-f] périphériques maîtres BSD
/dev/ttyS0 /dev/ttyS1 /dev/ttyS2 /dev/ttyS3 /dev/ttyS4 /dev/ttyS5 /dev/ttyS6 /dev/ttyS7 /dev/ttyS8 /dev/ttyS9 périphériques esclaves BSD

Notes

   Une description de l'ioctl TIOCPKT qui contrôle l'opération en mode paquet, se trouve dans tty_ioctl(4).
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03 février 2016

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msr

msr

Périphérique d'accès au MSR des CPU x86

   /dev/cpu/CPUNUM/msr fournit une interface pour lire et écrire les registres spécifiques au modèle (MSR) d'un processeur x86. CPUNUM est le numéro du processeur d'après la liste dans /proc/cpuinfo

   L'accès au registre se fait en ouvrant le fichier et en se déplaçant dans le fichier à la position égale au numéro du MSR, puis en lisant ou écrivant des blocs de 8 octets. Des transferts de taille supérieure à 8 octets correspondent à plusieurs lectures ou écritures du même registre. Ce fichier est protégé de telle sorte que seul root ou membres du groupe root puissent y accéder.

Notes

   Le pilote msr n'est pas chargé automatiquement. Avec les noyaux modulaires il est possible de le charger avec modprobe msr.
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03 février 2016

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cpuid

cpuid

Périphérique d'accès aux identifiants de CPU x86

   CPUID fournit une interface pour demander des informations concernant un CPU x86. On accède à ce périphérique en utilisant lseek(2) ou pread(2) avec le niveau CPUID approprié et en lisant des blocks de 16 octets. Des lectures plus importantes indiquent la lecture de plusieurs niveaux consécutifs.

   Les 32 bits LSB dans le fichier sont utilisés comme registre d'entrée %eax, et les 32 bits MSB comme registre d'entrée %ecx, ce dernier étant utilisé pour compter les niveaux eax, comme pour eax=4.

   Ce pilote utilise /dev/cpu/CPUNUM/cpuid, ou CPUNUM est le numéro mineur, et sur un système multiprocesseur enverra les accès au CPU numéro CPUNUM d'après la liste dans /proc/cpuinfo. Ce fichier est protégé de telle sorte que seul root ou membres du groupe root puissent y accéder.

Notes

   L'instruction CPUID peut être exéucutée directement par un programme utilisant de l'assembleur en ligne. Cependant ce périphérique fournit une méthode d'accès commode à tous les CPU sans changer l'affinité du processus.

   La plupart des informations de cpuid sont renvoyés par le noyau de façon formatée dans /proc/cpuinfo ou dans les sous-répertoires de /sys/devices/system/cpu. Un accès direct à CPUID par ce périphérique ne doit être utilisé que dans les cas exceptionnels.

   Le pilote cpuid n'est pas chargé automatiquement. Avec les noyaux modulaires il est possible de le charger avec modprobe cpuid. Il n'y a pas de prise en charge des fonctions CPUID qui nécessitent des registres d'entrée supplémentaires.
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02 juillet 2010

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link

link

Créer un lien dur, interface minimaliste à la fonction système link

   link FILENAME LINKNAME

  FILENAME doit être un fichier existant, et LINKNAME doit spécifier une entrée inexistante dans un répertoire existant. Cette commande agit comme ln --directory --no-target-directory FILENAME LINKNAME

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02 juillet 2010

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ln

ln

Créer des liens entre les fichiers

   ln crée des liens entre les fichiers. Par défaut il crée des liens dur, -s permet de créer des liens symbolique.

  - si 2 fichiers sont donnés, ln crée un lien du premier fichier dans le second.

  - si une cible est donnée, ln crée un lien de ce fichier dans le répertoire courant

  - si -t est donné ou si le dernier fichier est un répertoire et que -T n'est pas donné, ln crée un lien de chaque cible dans le répertoire spécifié, en utilisant le nom des cibles.

  Normalement ln ne supprime pas de fichiers existant, utiliser -f pour supprimer automatiquement, -i pour demander avant de supprimer, ou -b pour les renommer.

   Un lien dur est un autre nom pour un fichier existant ; le lien et l'original ne sont pas distinct. ils partagent le même inode. Vous ne pouvez pas créer un lien dur sur un répertoire, et les liens dur ne peuvent pas être sur un autre système de fichier que l'original.

  Les lien symboliques, sont un type de fichier spécial dans lequel le lien réfère à un fichier différent. Les liens symboliques peuvent contenir des chaînes arbitraires; un "dangling symlink" se produit quand la chaîne ne résout pas un fichier. Un lien symbolique absolue pointe toujours sur le même fichier, même si le dossier contenant le lien est déplacé, à l'exception des liens visible depuis une autre machine. Un lien symbolique relatif est toujours résolu en relation avec le répertoire qui contient le lien, et est souvent utile pour référer aux fichiers sur le même périphérique sans regarder le nom sous lequel le périphérique est monté.

OPTIONS

-b, --backup[=METHOD] Crée un backup de chaque fichier qui serait supprimé ou écrasé.
-d, -F, --directory Tente de créer un lien dur sur les répertoire, mais va probablement échouer à cause des restrictions systèmes.
-f, --force Supprime les fichiers de destination existant.
-i, --interactive Demande avant de supprimer les fichiers de destination
-n, --no-dereference Ne traite pas la dernière opérande spécialement quand c'est un répertoire ou un lien symbolique.
-s, --symbolic Créer des liens symboliques.
-S SUFFIX, --suffix=SUFFIX ajoute un suffixe au backup crées avec -b
-t DIRECTORY, --target-directory=DIRECTORY Spécifie le répertoire de destination
-T, --no-target-directory Ne traite pas spécialement la dernière opérande quand c'est un lien symbolique ou un répertoire.
-v, --verbose affiche le nom de chaque fichier après l'avoir lié avec succès.
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02 juillet 2010

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mkdir

mkdir

Créer des répertoires

   mkdir crée des répertoires avec les noms spécifiés. par défaut, reporte une erreur si un répertoire existe déjà.

OPTIONS

-m MODE, --mode=MODE définit les bits de permission de fichier des répertoires crées. Utilise la même syntaxe que chmod.
-p, --parents Crée les dossiers parents manquants pour chaque argument. leur bits de mode sont u+rwx.
-v, --verbose Affiche un message pour chaque fichier crée.
-Z CONTEXT, --context=CONTEXT Définit le contexte de sécurité SELinux à utiliser pour créer les répertoires.
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02 juillet 2010

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mkfifo

mkfifo

Créer des fichiers fifo

   Un FIFO est un fichier spécial qui permet à des processus indépendant de communiquer. Un processus ouvre le fichier FIFO en écriture, et un autre processus ouvre ce même fichier FIFO en lecture.

OPTIONS

-m MODE, --mode=MODE définit le mode des FIFO crées, utilise la même syntaxe que chmod.
-Z CONTEXT, --context=CONTEXT Définis le contexte de sécurité SELinux à utiliser pour créer les FIFO.
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02 juillet 2010

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mknod

mknod

Créer des fichiers spéciaux fifo, caractère ou block

   mknod [OPTION]... NAME TYPE [MAJOR MINOR]

  Le terme fichier spécial a une signification spécial sous unix: quelque-chose qui peut générer ou recevoir des données. Généralement, cela correspond à un périphérique physique. La commande mknod crée ce type de fichier. De tels périphériques peuvent être lus soit un caractère à la fois, soit par block. les arguments après le nom sont :

p pour un FIFO
b pour un fichier spécial block
c pour un fichier spécial caractère

   En créant un fichier spécial block ou caractère, les numéros de périphérique major et minor doivent être donnés. Ils peuvent être donnés en hexa, octal ou décimal.

OPTIONS

m MODE, --mode=MODE Définit le mode des fichiers crées, la syntaxe est de type chmod.
-Z CONTEXT, --context=CONTEXT Définit le contexte de sécurité SELinux utilisé pour créer les fichiers.
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02 juillet 2010

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readlink

readlink

Affiche la référence d'un lien symbolique

   readlink peut fonctionner dans un des 2 modes supportés.

  mode readlink (mode par défaut) sort la valeur du lien symbolique.

  mode canonicalize sort le nom absolue du fichier donné.

OPTIONS

-f, --canonicalize utilise le mode canonicalize. si un composant du nom de fichier excepté si le dernier est manquant ou inexistant, quitte sans sortie.
-e, --canonicalize-existing utilise le mode canonicalize. Si un composant est manquant ou indisponible, readlink quitte sans sortie
-m, --canonicalize-missing Si un composant est manquant ou indisponible, quite sans sortie.
-n, --no-newline Ne sort pas de newline final.
-s, -q, --silent, --quiet n'affiche pas de message d'erreur
-v, --verbose reporte les messages d'erreur
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02 juillet 2010

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rmdir

rmdir

Supprimer les répertoires vides

OPTIONS

--ignore-fail-on-non-empty Ignore les échecs dûs à des répertoires non vides
-p, --parents Supprime le répertoire, puis essaye de supprimer chaque composant du répertoire. Par exemple : rmdir -p a/b/c est similaire à rmdir a/b/c a/b a.
-v, --verbose Donne un diagnostique pour chaque suppression réussie.
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02 juillet 2010

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unlink

unlink

Supprimer des liens symboliques

   unlink supprime un simple nom de fichier spécifié via l'appel système unlink.