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Les systèmes Linux, l’open source, les réseaux, l’interopérabilité, etc.
« Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser l’imperfection et l’atteindre. » (Bertrand Arthur William RUSSEL)
22 mai 2017

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dracut

dracut

Outil bas niveau pour générer une image initramfs

   Créé une image initramfs pour la version kernel spécifiée. Si la version kernel est omise, la version courante est utilisée. Si l'image n'est pas spécifié, l'emplacement par défaut est utilisée. Si vous être basculé dans un shell de récupération durant le boot, le fichier /run/initramfs/rdsosreport.txt est créé. Des informations de debuggage peuvent être ajoutés au boot en ajoutant rd.debug à la ligne de commande du kernel. /run/initramfs/rdsosreport.txt contient tous les logs et la sortie de certains outils.

Pour créer une image initramfs, la commande la plus simple est:
dracut
Si l'initramfs existe déjà, dracut affiche une erreur. Pour écraser l'image existante:
dracut --force
Pour spécifie un autre nom de fichier pour l'image
dracut foobar.img
Pour générer une image pour une version kernel spécifique:
dracut foobar.img 2.6.40-1.rc5.f20
Un raccourci pour générer l'image à l'emplacement par défaut:
dracut --kver 2.6.40-1.rc5.f20

   Pour créer des images plus petites, utiliser l'option --hostonly.

Pour voir le contenu d'une image créé:
lsinitrd | less
Pour afficher le contenu d'un fichier dans l'initramfs:
lsinitrd -f /etc/ld.so.conf
Certains modules dracut sont désactivés par défaut et doivent être activés manuellement. Les modules peuvent être ajoutés dans /etc/dracut.conf ou /etc/dracut.conf.d/myconf.conf.
dracut --att bootchart initramfs-bootchart.img
Pour voir une liste des modules dracut disponible
dracut --list-modules
Pour ajouter des modules kernel dans l'initramfs qui ne sont pas automatiquement ajoutés par dracut, utiliser l'option --add-drivers ou dans /etc/dracut.conf.
dracut --add-drivers mymod initramfs-with-mymod.img
Un initramfs généré sans le mode hostonly ne contient aucun fichiers de configuration système, donc la configuration doit être faite sur la ligne de commande kernel. Pour afficher la ligne de commande:
dracut --print-cmdline
Spécifier le périphérique root:
root=/dev/sda2
Spécifier les paramètres clavier
rd.vconsole.font=latarcyrheb-sun16 rd.vconsole.keymap=de-latin1-nodeadkeys rd.locale.LANG=de_DE.UTF-8
blacklister les modules kernel
rd.driver.blacklist=mptsas rd.driver.blacklist=nouveau
Pour accélerer le processus de démarrage il est possible de spécifier plus d'informations. Par exemple, on peut indiquer à dracut que la partition root n'est pas un volume LVM ni un raid
rd.luks=0 rd.lvm=0 rd.md=0 rd.dm=0
Injecter des fichiers personnalisés avec l'option --include
dracut --include cmdline-preset /etc/cmdline.d/mycmdline.conf initramfs-cmdline-pre.img
L'option --install permet de spécifier de nombreux fichier qui sont installés dans l'image initramfs aux même emplacement.
dracut --install 'strace fsck.ext3 ssh' initramfs-dbg.img
boot réseaux
ip=dhcp
Pour réduire la taille de l'image, il est possible d'omettre tous les modules dracut. On peut également spécifie les modules kernel et dracut exacte. Par exemple pour une image NFS:
dracut -m "nfs network base" initramfs-nfs-only.img
puis on eut réduire encore la taille avec --host-only
dracut -m "nfs network base" --host-only initramfs-nfs-host-only.img

Résolution de problèmes

   Si le processus de boot échoue, il existe de nombreuses options pour debugger la situation:

1. Supprimer "rhgb" et "quiet"
2. Ajouter 'rd.shell'
3. ajouter 'rd.shell rd.debug log_bug_len=1M'
4. /run/initramfs/rdsosreport.txt est généré et contient tous les logs et la sortie des outils important.

debugger dracut

Debugger dracut nécessite une console durant le boot. Cette section documente uen connection série pour enregistrer les messages de boot
1. Activer la console série pour le kernel et le bootloader
2. ouvrir /boot/grub2/grub.cfg, sous la ligne timeout=5, ajouter:
serial --unit=0 --speed=9600
terminal --timeout=5 serial console
3. ouvrir /boot/grub2/grub.cfg, ajouter les arguments de boot à la ligne kernel:
console-tty0 console=ttys0,9600
4. Rediriger la sortie non-interactive
exec ›/dev/kmsg 2›&1 ‹/dev/console

OPTIONS

--kver ‹kernel version› Définis la version kernel
-f, --force Écrase un initramfs existant
-a, --add ‹list of dracut modules› Ajoute des modules dracut. peut être spécifié plusieurs fois
--force-add ‹list of dracut modules› Force l'ajoute de modules dracut dans le jeu de modules par défaut. Peut être spécifié plusieurs fois
-o, --omit ‹list of dracut modules› Omet les modules dracut spécifié Peut être spécifié plusieurs fois
-m, --modules ‹list of drucat modules› Spécifie une liste de modules dracut à appeler pendant la construction de l'initramfs. Les modules sont localisé dans /usr/lib/dracut/modules.d. Peut être spécifié plusieurs fois. Cette option force dracut à n'inclure que les modules spécifiés dans la liste
-d, --drivers ‹list of kernel modules› Liste de modules kernel à inclure exclusivement dans l'initramfs, sans le suffixe .ko. Peut être spécifié plusieurs fois.
--add-drivers ‹list of kernel modules› Liste de modules kernel à ajouter à l'initramfs
--force-drivers ‹list of kernel modules› idem à add-drivers, mais s'assure que les pilotes sont chargés très tôt via modprobe
--omit-drivers ‹list of kernel modules› Liste de modules kernel à exclure de l'initramfs. peut être spécifié plusieurs fois
--filesystems ‹list of filesystems› Liste de modules de systèmes de fichier à inclure exclusivement dans l'initramfs. peut être spécifié plusieurs fois
-k, --kmoddir ‹kernel directory› Répertoire où rechercher les modules kernel.
--fwdir ‹dir›[:‹dir›...]++ Répertoires additionnels, où rechercher des firmwares. Peut être spécifié plusieurs fois
--kernel-cmdline ‹parameters› Paramètres de ligne de commande kernel par défaut
--kernel-only N'installe que les pilotes kernel et les firmwares
--no-kernel N'installe par les pilotes kernel ni les firmwares
--early-microcode Combine le microcode avec ramdisk
--no-early-microcode Ne combine pas le microcode avec ramdisk
--print-cmdline Affiche la ligne de commande kernel pour le layout disque courant
--mdadmconf Inclus /etc/mdadm.conf
--nomdadmconf N'inclus pas /etc/mdadm.conf
--lvmconf inclus /etc/lvm/lvm.conf
--nolvmconf N'inclus pas /etc/lvm/lvm.conf
--fscks [LIST] Ajoute une liste d'outils fsck, en plus de ceux spécifiés dans la configuration.
--nofscks inhibe l'installation des outils fsck
--strip strip les binaires dans l'initramfs
--nostrip ne strip pas les binaires dans l'initramfs
--prelink prelink les binaires dans l'initramfs
--noprelink ne prelink pas les binaires dans l'initramfs
--hardlink hardlink les fichiers dans l'initramfs
--nohardlink ne haldlink pas les fichiers dans l'initramfs
--prefix ‹dir› préfixe les fichiers dans l'initramfs avec le répertoire spécifié
--noprefix ne préfixe pas les fichiers dans l'initramfs
--debug Affiche des inforamtion de débuggage durant la construction
-v, --verbose mode verbeux
-q, --quiet mode silencieux
-c, --conf ‹dracut configuration file› spécifie le fichier de configuration à utiliser
--confdir ‹configuration directory› Spécifie le répertoire de configuration à utiliser
--tmpdir ‹temporary directory› Spécifie le répertoire temporaire à utiliser
--sshkey ‹sshkey file› Fichier de clé ssh utilisé avec le module ssh-client
--logfile ‹logfile› Fichier de log à utiliser
-l, --local Active le mode locale. dracut utilise les modules depuis le répertoire courant au-lieu des modules installés dans /usr/lib/dracut/modules.d.
-H, --hostonly Mode host-only: n'installe que ce qui est nécessaire pour booter l'hôte locale.
-N, --no-hostonly Désactive le mode host-only
--hostonly-cmdline Stocke les arguments de ligne de commande kernel nécessaires dans l'initramfs
--no-hostonly-cmdline Ne stocke pas les arguments de ligne de commande nécessaires dans l'initramfs
--hostonly-i18n Installe seulement le clavier nécessaire et les fonts en accord avec la configuration de l'hôte
--no-hostonly-i18n Installe tous les claviers et fonts disponibles
--persistent-policy ‹policy› Utiliser la stratégie pour adresses les disques et partitions. peut être un nom de répertoire dans /dev/disk (ex by-uuid, by-label)
--fstab Utilise /etc/fstab au lieu de /proc/self/mountinfo
--add-fstab ‹filename› Ajoute les entrées du fichier au fstab de l'initramfs
--mount "‹device› ‹mountpoint› ‹filesystem type› [‹filesystem options› [‹dump frequency› [‹fsck order›]]]" Monte de périphérique dans l'iniramfs.
--mount "‹mountpoint›" idem, mais les paramètres manquant sont déterminés en recherchant dans les montages courants
--add-device ‹device› Connecte le périphérique. Utile en mode hostonly pour le supporte du swap dans une partition lvm chiffrée.
-i, --include ‹SOURCE› ‹TARGET› Inclus les fichiers dans le répertoire source dans le répertoire cible dans l'initramfs. Peut être spécifié plusieurs fois
-I, --install ‹file list› Installe la liste de fichiers dans l'initramfs
--install-optional ‹file list› Installe la liste des fichiers dans l'initramfs, s'ils existent
--gzip Compresse l'initramfs avec gzip
--bzip2 Compresse l'initramfs avec bzip2
--lzma Compresse l'initramfs avec lwma
--xz Compresse l'initramfs avec xz
--lzo Compresse l'initramfs avec lzop
--lz4 Compresse l'initramfs avec lz4
--compress ‹compressor› Compresse l'initramfs avec le programme de compression spécifié.
--no-compress Ne compresse pas l'initramfs généré
--reproducible Crée des images reproductible
--no-reproducible Ne créé pas d'images reproductibles
--list-modules Liste les module dracut disponibles
-M, --show-modules Les les modules inclus durant la construction
--keep Conserve le répertoire temporaire pour débuggage
--printsize Affiche la taille du module installé
--profile Affiche les informations de profile du processus de construction
--ro-mnt Mount / et /usr en lecture seule
-L, --stdlog ‹level› Niveau de log, de 0 à 6.
--regenerate-all Régénère toutes les images initramfs dans l'emplacement par défaut avec les versions kernel trouvés dans le système.
--loginstall ‹DIR› Log tous les fichiers installés depuis l'hôte dans le répertoire spécifié
--uefi Créé un exécutable uefi.
--uefi-stub ‹FILE› Spécifie le stub loader UEFI, qui charge le kernel, initramfs et ligne de commande attachés. Défaut: /lib/systemd/boot/efi/linux‹EFI-MACHINE-TYPE-NAME›.efi.stub. ou /usr/lib/gummiboot/linux‹EFI-MACHINE-TYPE-NAME›.efi.stub
--kernel-image ‹FILE› Spécifie l'image kernel à inclure dans l'exécutable UEFI. Défaut: /lib/modules/‹KERNEL-VERSION›/vmlinuz ou /boot/vmlinuz-‹KERNEL-VERSION›

Fichiers

/var/log/dracut.log Fichier de log de la création de l'initramfs
/tmp/dracut.log fichier de log, si /var/log/dracut n'est pas accéssible en écriture
/etc/dracut.conf Fichier de configuration de dracut
/etc/dracut.conf.d/*.conf Fichiers de configurations de dracut
/usr/lib/dracut/dracut.conf.d/01-dist.conf /usr/lib/dracut/dracut.conf.d/02-rescue.conf /usr/lib/dracut/dracut.conf.d/50-nss-softokn.conf Fichiers de configurations de dracut
/etc/conf.d/ (initramfs) Fichiers sourcés dans l'initramfs pour définir les valeurs initiales
/etc/cmdline (initramfs) Contient des options de ligne de commande additionnelles
/etc/cmdline.d/*.conf (initramfs) Contient des options de ligne de commande additionnelles
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22 mai 2017

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dracut.conf

dracut.conf

Fichier de configuration pour dracut

OPTIONS

add_dracutmodules+=" ‹dracut modules› " Ajoute la liste de modules dracut
dracutmodules+=" ‹dracut modules› " Liste de modules dracut à appeler
omit_dracutmodules+=" ‹dracut modules› " Omet la liste des modules dracut
drivers+=" ‹kernel modules› " liste de modules kernel à inclure exclusivement
add_drivers+=" ‹kernel modules› " liste de module à inclure
force_drivers+=" ‹list of kernel modules› " idem à add_drivers, mais s'assure que les pilotes sont chargés très tôt via modprobe
omit_drivers+=" ‹kernel modules› " liste de modules à ne pas ajouter
filesystems+=" ‹filesystem names› " Liste de modules fs à inclure exclusivement
drivers_dir="‹kernel modules directory›" Répertoire où rechercher les modules kernel
fw_dir+=" :‹dir›[:‹dir› ...] " Répertoire additionnel où rechercher les firmwares
install_items+=" ‹file›[ ‹file› ...] " Fichiers additionnels à inclure
install_optional_items+=" ‹file›[ ‹file› ...] " fichiers additionnels à inclure s'ils existent
compress="{bzip2|lzma|xz|gzip|lzo|lz4|‹compressor [args ...]›}" compression à utiliser
do_strip="{yes|no}" strip les binaire à inclure
do_prelink="{yes|no}" prelink les binaires à inclure
hostonly="{yes|no}" mode hostonly
hostonly_cmdline="{yes|no}" Stocke les arguments de ligne de commande dans l'initramfs
i18n_install_all="{yes|no}" Installe tous les fichiers claviers et font disponible
persistent_policy="‹policy›" Stratégie pour adressesr les disques et partitions. (ex: by-uuid, by-label)
tmpdir="‹temporary directory›" répertoire temporaire à utiliser
use_fstab="{yes|no}" Utilise /etc/fstab au lieur de /proc/self/mountinfo
add_fstab+=" ‹filename› " Ajoute les entrées dans le fichier au fstab de l'initramfs
add_device+=" ‹device› " Connecte le périphérique. Utile en mode hostonly pour le supporte du swap dans une partition lvm chiffrée.
mdadmconf="{yes|no}" Inclus /etc/mdadm.conf
lvmconf="{yes|no}" Inclus /etc/lvm/lvm.conf
fscks=" ‹fsck tools› " Ajoute une liste d'outils fsck. Défaut: "umount mount /sbin/fsck /sbin/fsck.btrfs /sbin/fsck.cramfs /sbin/fsck.ext2 /sbin/fsck.ext3 /sbin/fsck.ext4 /sbin/fsck.f2fs /sbin/fsck.fat /sbin/fsck.gfs2 /sbin/fsck.hfs /sbin/fsck.hfsplus /sbin/fsck.jfs /sbin/fsck.minix /sbin/fsck.msdos /sbin/fsck.ntfs /sbin/fsck.reiserfs /sbin/fsck.vfat /sbin/fsck.xfs xfs_db xfs_check xfs_repair e2fsck jfs_fsck reiserfsck btrfsck"
nofscks="{yes|no}" N'installe pas les outils fsck
ro_mnt="{yes|no}" mount '/' et '/usr' en lecture seule
kernel_cmdline="parameters" Spécifie les paramètres de ligne de commande du kernel
kernel_only="{yes|no}" Installe seulement les drivers et firmwares
no_kernel="{yes|no}" N'instanne pas les drivers et firmwares
acpi_override="{yes|no}" Remplace la table ACPI fournis par le BIOS.
acpi_table_dir="‹dir›" Répertoire où rechercher les tables ACPI.
early_microcode="{yes|no}" combine le microcode avec ramdisk
stdloglvl="{0-6}" Niveau de log de l'erreur standard
sysloglvl="{0-6}" Niveau de log syslog
fileloglvl="{0-6}" Niveau de log fichier
logfile="‹file›" Chemin du fichier de log
show_modules="{yes|no}" Affiche le nom des modules inclus sur stdout
i18n_vars="‹variable mapping›" voir dracut/modules.d/10i18n/README
i18n_default_font="‹fontname›" Font à installer.
i18n_install_all="{yes|no}" Installe tout
reproducible="{yes|no}" Créé une image reproductible
loginstall="‹DIR›" Log tous les fichiers installés depuis l'hôte dans le répertoire spécifié
uefi_stub="‹FILE›" Spécifie le loader UEFI qui va charger le kernel, initramfs et ligne de commande.
kernel_image="‹FILE›" Spécifie l'image kernel à inclure dans l'exécutable UEFI.
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dracut.cmdline

dracut.cmdline

Options de ligne de commande kernel dracut

   Le périphérique root utilisé par le kernel est spécifié dans le fichier de configuration de boot dans la ligne de commande kernel, comme toujours. La spécification traditionnelle root=/dev/sda1 est toujours permise, mais non encouragée. Le périphérique root devrait être identifié par un label ou un uuid.

  Les paramètres "rd.*" mentionnés sans '=' sont des paramètres booléens. Si l'assignement avec '=' est manquant, '=1' est assumé.

Standard

init=‹path to real init› Spécifie le chemin du programme init à démarrer un fois l'initramfs terminé
root=‹path to blockdevice› Spécifie le périphérique à utilisé pour '/'
rootfstype=‹filesystem type› auto, si non spécifié
rootflags=‹mount options› Spécifie des options de montage additionnels pour '/'. Non spécifié, lit /etc/fstab du vrai '/'.
ro force '/' et '/usr' en lecture seule
rw force '/' et '/usr' en lecture écriture
rootfallback=‹path to blockdevice› Spécifie le périphérique block à utiliser comme périphérique root, si le root normal ne peut être trouvé
rd.auto rd.auto=1 ACtive l'auto-assemblage des périphérique spéciaux comme cryptoLUKS, dmraid, mdraid ou lvm.
rd.hostonly=0 Supprime tous ce qui est compilé dans la configuration de l'hôte. Celà permet de booter sur un changement de disque.
rd.cmdline=ask Demande à l'utilisateur des paramètres additionnels
rd.fstab=0 N'honore pas les options de montage spéciaux pour '/' dans /etc/fstab du vrai '/'
resume=‹path to resume partition› Résume depuis une partition swap
rd.skipfsck N'effectue pas de fsck pour '/' et '/usr'.

iso-scan/filename

   Utiliser iso-scan/filename avec une iso Fedora/Red Hat/CentOS fonctionne en copiant les paramètres cmdline kernel

Divers

rd.driver.blacklist=‹drivername›[,‹drivername›,...] Ne pas charger le module kernel. Peut être spécifié plusieurs fois
rd.driver.pre=‹drivername›[,‹drivername›,...] Force le chargement du module spécifié. Peut être spécifié plusieurs fois
rd.driver.post=‹drivername›[,‹drivername›,...] Force le chargement du module une fois tous les modules automatique ont été chargé. Peut être spécifié plusieurs fois
rd.retry=‹seconds› Délai pour retenter le initqueue pour configurer les périphériques. Défaut: 30s. après 2/3 du temps, les raids dégradés sont démarrés de force.
rd.timeout=‹seconds› Délai d'attente pour que les périphériques apparaissent. Défaut: 0 - indéfinis. noter que ce délai ne devrait pas dépasser rd.retry
rd.noverifyssl Accèpte les certificats auto-signés pour les téléchargements ssl
rd.ctty=‹terminal device› Spécifie le terminal de contrôle pour la console. Utile avec plusieurs console=*.

debug

rd.info AFfiche des informations supplémentaires même si 'quiet' est spécifié
rd.shell Permet d'être basculé dans un shell si le montage root échoue
ld.debug définis -x pour le shell dracut. Si systemd est actif dans l'initramfs, toute la sortie est loggée dans le journal système.
rd.memdebug=[0-3] Affiche l'utilisation mémoire, de 0 à 3
rd.break Bascule dans un shell à la fin
rd.break={cmdline|pre-udev|pre-trigger|initqueue|pre-mount|mount|pre-pivot|cleanup} Bascule dans un shell au breakpoint définis
rd.udev.info Définis le niveau de log udev à info
rd.udev.debug Définis le niveau de log udev à debug

I18N

rd.vconsole.keymap=‹keymap base file name› Table de traduction clavier chargé par loadkeys; pris depuis le répertoires de keymaps. Écris dans KEYMAP dans /etc/vconsole.conf dans l'initramfs
rd.vconsole.keymap.ext=‹list of keymap base file names› Liste de keymaps supplémentaires, écris d-ans EXT_KEYMAP dans /etc/vconsole.conf
rd.vconsole.unicode (bool) Indique le mode utf-8. Sera écrit dans UNICODE dans /etc/vconsole.conf
rd.vconsole.font=‹font base file name› Police de caractère de la console. Écris dans FONT dans /etc/vconsole.conf
rd.vconsole.font.map=‹console map base file name› Voir setfont -m.
rd.vconsole.font.unimap=‹unicode table base file name› Voir setfont -u
rd.locale.LANG=‹locale› Pris depuis l'environnement.
rd.locale.LC_ALL=‹locale› Pris depuis l'environnement

LVM

rd.lvm=0 Désactive la détection LVM
rd.lvm.vg=‹volume group name› N'active que ce groupe de volume. Peut être spécifié plusieurs fois
rd.lvm.lv=‹logical volume name› N'active que les volumes logique spécifiés. Peut être spécifié plusieurs fois
ld.lvm.conf=0 Supprime tout /etc/lvm/lvm.conf, qui pourrait exister dans l'initramfs

LUKS

ld.luks=0 Désactive la détection LUKS
rd.luks.uuid=‹luks uuid› N'active que les partitions LUKS avec l'uuid donné.
rd.luks.allow-discards=‹luks uuid› Permet l'utilisations des requêtes discards (TRIM) pour les partitions LUKS avec l'uuid donné.
rd.luks.allow-discards Permet l'utilisations des requêtes discards (TRIM) pour toutes les partitions LUKS
rd.luks.crypttab=0 Ne vérifie pas si la partition LUKS est dans /etc/crypttab

LUKS - key on removable device support

rd.luks.key=‹keypath›:‹keydev›:‹luksdev› keypath est le chemin d'une clé à rechercher. si keypath fini par .gpg, c'est une clé symétrique GPG. keydev est un périphérique sur lequel la clé réside. Peut être un périphérique, UUID ou label. luksdev indique le périphérique luks auquel s'applique la clé.

md raid

rd.md=0 Désactive la détection raid
rd.md.imsm=0 Désactive les raids imsm/ism
rd.md.ddf=0 Désactive les raids ddf
rd.md.conf=0 Ignore mdadm.conf inclus dans l'initramfs
rd.md.waitclean=1 Attends la fin des resynchro, récupération, ou reshape avant de continuer
rd.md.uuid=‹md raid uuid› N'active que le raid avec l'uuid spécifié. peut être spécifié plusieurs fois

dm raid

rd.dm=0 Désactive la détection dm raid
rd.dm.uuid=‹dm raid uuid› N'active que le raid avec l'uuid spécifié. peut être spécifié plusieurs fois

multipath

rd.multipath=0 Désactive la detection multipath

FIPS

rd.fips Active FIPS
rd.fips.skipkernel Ne vérifie pas le checksum de l'image kernel

Réseau

ip={dhcp|on|any|dhcp6|auto6} spécifie la méthode d'obtention d'une adresse ip
ip=‹interface›:{dhcp|on|any|dhcp6|auto6}[:[‹mtu›][:‹macaddr›]] idem, spécifique à une interface. peut être spécifié plusieurs fois
ip=‹client-IP›:[‹peer›]:‹gateway-IP›:‹netmask›:‹client_hostname›:‹interface›:{none|off|dhcp|on|any|dhcp6|auto6|ibft}[:[‹mtu›][:‹macaddr›]] Configuration réseau explicite. Peut être spécifié plusieurs fois
ip=‹client-IP›:[‹peer›]:‹gateway-IP›:‹netmask›:‹client_hostname›:‹interface›:{none|off|dhcp|on|any|dhcp6|auto6|ibft}[:[‹dns1›][:‹dns2›]] configuration réseau explicite.
ifname=‹interface›:‹MAC› Assigne le nom spécifié au périphérique réseau.
rd.route=‹net›/‹netmask›:‹gateway›[:‹interface›] Ajouter une route statique.
bootdev=‹interface› Spécifie l'interface réseau à utiliser pour les informations netroot et de routage. Requis si plusieurs lignes ip= sont utilisées
BOOTIF=‹MAC› Spécifie l'interface réseau à utiliser pour les informations netroot et de routage.
rd.bootif=0 Désactive le parsing BOOTIF, qui est fournis par PXE
nameserver=‹IP› [nameserver=‹IP› ...] Spécifie les serveurs de noms à utiliser
rd.peerdns=0 Désactive le paramètre DNS des paramètres DHCP
biosdevname=0 désactive le renommage d'interface réseau biosdevname
rd.reednet=1 active l'événement réseau sans netroot définis
vlan=‹vlanname›:‹phydevice› Définis un périphérique vlan
bond=‹bondname›[:‹bondslaves›:[:‹options›]] Définis une périphérique bond
team=‹teammaster›:‹teamslaves› Définis un périphérique team
bridge=‹bridgename›:‹ethnames› Définis un périphérique bridge

NFS

root=[‹server-ip›:]‹root-dir›[:‹nfs-options›] Monte un partage NFS. si aucun serveur n'est donné, utilise dhcp
root={dhcp|dhcp6} permet de rechercher le chemin de root via dhcp
rd.nfs.domain=‹NFSv4 domain name› Spécifie le domaine NFSv4. Écrase les paramètres dans /etc/idmap.conf
rd.net.dhcp.retry=‹cnt› Si définis, dracut tente de se connecter via dhcp, cnt fois avant d'échouer. Défaut: 1
rd.net.timeout.dhcp=‹arg› Si définis, dhclient est appelé sans "-timeout ‹arg›"
rd.net.timeout.iflink=‹seconds› Délai d'attente d'activation des liens. Défaut: 60
rd.net.timeout.ifup=‹seconds› Délai d'attente de l'état "up" des lient. Défaut: 20
rd.net.timeout.route=‹seconds› Délai d'attente d'activation des routes. Défaut: 20
rd.net.timeout.ipv6dad=‹seconds› Délai d'attente pour IPv6 DAD. Défaut: 50
rd.net.timeout.ipv6auto=‹seconds› Délai d'attente pour l'adressage ipv6 automatique. Défaut: 40
rd.net.timeout.carrier=‹seconds› Délai d'attente de reconnaissance du carrier. Défaut: 5

CIFS

root=cifs://[‹username›[:‹password›]@]‹server-ip›:‹root-dir› Définis un partage cifs
cifsuser=‹username› username cifs
cifspass=‹password› password cifs

iSCSI

root=iscsi:[‹username›:‹password›[:‹reverse›:‹password›]@][‹servername›]:[‹protocol›]:[‹port›][:[‹iscsi_iface_name›]:[‹netdev_name›]]:[‹LUN›]:‹targetname› Définis un accès iSCSI pour root
root=???
netroot=iscsi:[‹username›:‹password›[:‹reverse›:‹password›]@][‹servername›]:[‹protocol›]:[‹port›][:[‹iscsi_iface_name›]:[‹netdev_name›]]:[‹LUN›]:‹targetname› Plusieurs options netroot sont permis pour définir plusieurs disques iscsi
root=??? rd.iscsi.initiator=‹initiator› rd.iscsi.target.name=‹target name› rd.iscsi.target.ip=‹target ip›
rd.iscsi.target.port=‹target port› rd.iscsi.target.group=‹target group› rd.iscsi.username=‹username›
rd.iscsi.password=‹password› rd.iscsi.in.username=‹in username› rd.iscsi.in.password=‹in password› Spécifier manuellement tous les paramètres iscsistart.
root=??? netroot=iscsi rd.iscsi.firmware=1 Li le paramètre iscsi depuis le firmware BIOS
rd.iscsi.param=‹param› Le paramètre est passé à iscsistart. peut être spécifié plusieurs fois
rd.iscsi.ibft rd.iscsi.ibft=1 Active l'autoconfiguration iBFT pour les interfaces
rd.iscsi.waitnet=0 Désactive l'attente que toutes les interfaces soient actives avant de tenter une connection aux targets iSCSI
rd.iscsi.testroute=0 Désactive la vérification, si la route vers de target iSCSI est possible avant de tenter une connection

FCoE

fcoe=‹edd|interface|MAC›:{dcb|nodcb} Définis une connexion FCoE via l'interface spécifiée.

NBD

root=??? netroot=nbd:‹server›:‹port/exportname›[:‹fstype›[:‹mountopts›[:‹nbdopts›]]] Mounte un partage nbd.
root=dhcp dhcp root-path=nbd:‹server›:‹port/exportname›[:‹fstype›[:‹mountopts›[:‹nbdopts›]]] récupère les informations nbd via dhcp.

DASD

rd.dasd=... Même syntaxe que le paramètre du module kernel.

ZFCP

rd.zfcp=‹zfcp adaptor device bus ID›,‹WWPN›,‹FCPLUN› Peut être spécifié plusieurs fois
rd.zfcp.conf=0 ignore zfcp.conf inclus dans l'initramfs

ZNET

rd.znet=‹nettype›,‹subchannels›,‹options› Peut être spécifié plusieurs fois

Booter des images live

   dracut offre plusieurs options pour les images live.

  SquashFS Le système boot avec un fs readonly depuis le squashfs et applique un dm rw par dessus le fs readonly.

  non compressé Quand le système live est installé avec --skipconpress, le système root ext3fs.img, est étendu à l'installation et aucun squashfs n'est utilisé durant le boot.

  image writable Le système récupère une image compressée, l'extrait dans /run/initramfs/fsimg/rootfs.img, la connecte dans un périphérique loop, créé un dm writable à /dev/mapper/live-rw et le monte comme volume rw à /.

rd.writable.fsimg=1 ACtive le support de système de fichier rw.
root=live:‹url› Boot une image live récupérée depuis l'url spécifié. (http, https, ftp, terrent, tftp)
rd.live.debug=1 Active la sortie debug du processus de boot
rd.live.dir=‹path› Spécifie le répetroire dans le squashfs où ext3fs.img ou rootfs.img peuvent être trouvés. Défaut: LiveOS
rd.live.squashimg=‹filename of SquashFS image› Spécifie le fichier d'une image squash du système de fichier root. Défaut: squashfs.img
rd.live.ram=1 Copie l'image complète en RAM et l'utilise pour booter. Utile quand l'image réside sur un DVD par ex. qui doit être éjeté ensuite.
rd.live.overlay=‹devspec›:(‹pathspec›|auto)|none Permet l'utilisation d'overlay permanent.
rd.live.overlay.size=‹size MiB› Spécifie une taille d'overlay persistant. Défaut: 512
rd.live.overlay.readonly=1 Spécifie un overlay rw non persistant stacké sur un snapshot ro.
rd.live.overlay.reset=1 Spécifie qu'un overlay persistant devrait être réinitialisés au boot.
rd.live.overlay.thin=1 Active l'utilisation de snapshots thin.

Plymouth

plymouth.enable=0 Désactive plymouth complètement
rd.plymouth=0 Désactive plymouth seulement dans l'initramfs

Clés kernel

masterkey=‹kernel master key path name› Définis la clé maître
masterkeytype=‹kernel master key type› Définis le type de clé maître
evmkey=‹EVM key path name› Définis le chemin de la clé EVM
ecryptfskey=‹eCryptfs key path name› Définis le chemin de la clé eCryptfs
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22 mai 2017

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lsinitrd

lsinitrd

Outil pour afficher le contenu d'une image initramfs

OPTIONS

-s, --size Trie le contenu par taille
-f, --file ‹filename› afficher le contenu du fichier spécifié
-k, --kver ‹kernel version› Affiche l'initramfs de la version kernel spécifiée
--unpack décompresse l'initramfs dans le répertoire courant au lieu d'afficher le contenu
--unpackearly décompresse le microcode dans le répertoire courant
-v, --verbose décompresse en mode verbeux