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Uubu.fr

Les systèmes Linux, l’open source, les réseaux, l’interopérabilité, etc.
« Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser l’imperfection et l’atteindre. » (Bertrand Arthur William RUSSEL)
31 mars 2016

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bootctl

bootctl

Contrôle le firmware et le paramètre du gestionnaire de boot

   bootctl vérifie, met à jours, installe et supprime le chargeur de boot du système courant.

Commandes

status Vérifie et affiche les versions installées du chargeur et les variables de boot EFI
update Met à jours toutes les versions installées de systemd-boot, si la versions courante est plus récente que la version installée dans la partition système EFI. Cela inclus également le chargeurs EFI default/fallback dans /EFI/Boot/boot*.efi. Une entrée systemd-boot dans les variables de boot EFI est créé s'il n'y a pas d'entrée courante. L'entrée courante sera ajoutée à la fin le la liste de l'ordre de boot.
install Install systemd-boot dans la partitions système EFI. Une copie de systemd-boot sera stockée comme chargeur EFI default/fallback dans /EFI/Boot/boot*.efi. Une entrée systemd-boot dans les variables de boot EFI est créé et ajoutée en haut de la liste de l'ordre de boot.
remove Supprime toutes les versions installées de systemd-boot de la partition système EFI, et supprime systemd-boot des variables de boot EFI

OPTIONS

--path Chemin de la partition système EFI. Le défaut est /boot.
--no-variables Ne touche pas aux variables de boot EFI

Code de sortie

   En cas de succès, retourne 0.
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31 mars 2016

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busctl

busctl

Examiner et superviser le bus D-Bus

OPTIONS

--address=ADDRESS Se connecte au bus spécifié par l'adresse au lieu d'utiliser celui par défaut
--show-machine En affichant la liste des paires, affiche une colonne contenant les noms des conteneurs auxquels ils appartiennent.
--unique En affichant la liste des paires, afficher seulement les noms uniques (sous la forme :number.number)
--acquired L'opposé de --unique. Uniquement les noms connus sont affichés.
--activatable En affichant la liste des paires, affiche seulement les paires qui ne sont pas encore activés, mais peuvent être démarrés automatiquement si accédés.
--match=MATCH En affichant les messages échangés, affiche seulement le sous-jeu correspondant au match
--size= Utilisé avec la commande capture, spécifie la taille de message bus max à capturer. Défaut: 4096
--list Utilisé avec la commande tree, affiche une liste plate de chemins d'objets au lieu d'une arborescence.
-quiet Utilisé avec la commande call, supprime l'affichage du payload de réponse. Noter que cela n'empêche pas les erreurs retournées d'être affichés.
--verbose Avec les commandes call et get-property, affiche dans un format plus verbeux
--expect-reply=BOOL Utilisé avec la commande call, spécifie si busctl devrait attendre la fin du call de méthode, afficher la donnée de la réponse de la méthode, et retourne un succès ou un échec via de code de sortie du process. Défaut: yes
--auto-start=BOOL Utilisé avec la commande call, spécifi si le call de méthode devrait implicitement activer le service appelé, qui ne devrait pas être encore en cours d'exécution mais est configuré en auto-start. Défaut: yes
--allow-interactive-authorization=BOOL Utilisé avec la commande call, spécifie si les services peuvent forcer l'autorisation interactive tout en exécutant l'opération, si la stratégie de sécurité est configurée pour cela. Défaut: yes
--timeout=SECS Utilisé avec la commande call, spécifie le temps max d'attente pour la fin du call de methode. Par défaut, assume des secondes (peut être spécifié avec ms, us, s, min, h, d, w, month, y). Noter que ce timeout ne s'applique pas si --expect-reply=no est utilisé. Défaut: 25s.
--augment-creds=BOOL Contrôle si les données d'accréditifs reportées par list ou status devraient être augmenté avec les données de /proc. Activé, les données affichées peuvent être inconsistantes, vu que les données dans /proc peuvent être plus récentes que le reste des informations d'accréditifs. Défaut: yes
--user Dialogue avec le gestionnaire de service de l'utilisateur appelant, au lieu du gestionnaire de service système.
--system Dialogue avec le gestionnaire de service système.
-H, --host= Exécute l'opération à distance. Spécifie un nom d'hôte, ou un nom d'utilisateur est un nom d'hôte séparé par un @ pour s'y connecter. Le nom d'hôte peut optionnellement être suffixé par un nom de conteneur, séparé par un :, qui connecte directement au conteneur spécifique sur l'hôte spécifié. Il utilise ssh pour dialoguer avec une instance de gestionnaire de machine. Les noms de conteneur peuvent être énumérés avec machinectl -H ‹host›
-M, --machine= Exécute l'opération dans un conteneur local. Spécifie un nom de conteneur
--no-pager Ne sort pas la sortie dans un pager
--no-legend N'affiche pas la légende (en-tête et pied de page)

Commandes

list Affiche tous les paires sur le bus, par noms de service. Par défaut, affiche tous les noms.
status [SERVICE] Affiche les information de processus et d'accréditifs d'un service, un processus, ou le propriétaire du bus.
monitor [SERVICE...] Dump les message échangés. Si SERVICE est spécifié, affiche les message vers et depuis ce paire. Sinon affiche tous les messages sur le bus.
capture [SERVICE...] Similaire à monitor mais écris la sortie au format pcap.
tree [SERVICE...] Affiche une arborescence d'objet d'un ou plusieurs services. Si SERVICE est spécifié, affiche l'arborescence d'objet des services spécifiés, sinon affiche toutes les arborescences sur le bus.
introspect SERVICE OBJECT [INTERFACE] Affiche les interfaces, méthodes, propriétés et signaux de l'objet spécifié (identifié par son chemin) sur le service spécifié. Si l'argument interface est passé, la sortie est limitée aux membres de l'interface spécifiée.
call SERVICE OBJECT INTERFACE METHOD [SIGNATURE [ARGUMENT...]] Invoque une méthode et affiche la réponse. Prend un nom de service, un chemin d'objet, nom d'interface et nom de méthode. Si les paramètres doivent être passés à l'appel de la méthode, une chaîne signature est requise, suivie par les arguments, individuellement formatés comme chaîne. Pour les détails du format utilisé, voir plus bas. Pour supprimer la sortie de la donnée retournée, utiliser l'option --quiet.
get-property SERVICE OBJECT INTERFACE PROPERTY... Récupère la valeur courante d'une ou plusieurs propriétés d'objet. Plusieurs propriétés peuvent être spécifiés à la fois.
set-property SERVICE OBJECT INTERFACE PROPERTY SIGNATURE ARGUMENT... Définis la valeurs courante d'une propriété d'objet.

Format de paramètres

   Les commandes call et set-property prennent une chaîne signature suivie par une liste de paramètres formatés comme chaîne (voir la spécification D-Bus pour les chaînes de signature). Pour les types simple, chaque paramètre suivant la signature devrait simplement être la valeur du paramètre formaté comme chaîne. les valeurs booléennes peuvent être formatées en "true", "yes", "on", ou "1". Pour les tableaux, un argument numérique pour le nombre d'entrées doit être spécifié. Pour les variantes, la signature du contenu doit être spécifié, suivi par le contenu. Pour les dictionnaires et structures, le contenu doit être spécifié directement.

formater une simple chaîne "jawoll"
s jawoll
formater un tableau de chaîne avec 2 entrées:
as 3 hello world foobar
formater un tableau dictionnaire qui map les chaînes en variantes, consistant de 3 entrées. La chaîne "One" est assignée à la chaîne "Eins". "Two" à l'entier 32-bits 2, Yes est assigné comme booléen positif:
a{sv} 3 One s Eins Two u 2 Yes b true

Exemples

Les 2 commandes suivantes écrivent d'abord une propriété puis la lisent. La propriété est trouvée dans l'objet /org/freedesktop/systemd1 du service org.freedesktop.systemd1. Le nom de la propriété est "LogLevel" sur l'interface "org.freedesktop.systemd1.Manager".
busctl set-property org.freedesktop.systemd1 /org/freedesktop/systemd1 org.freedesktop.systemd1.Manager LogLevel s debug
busctl get-property org.freedesktop.systemd1 /org/freedesktop/systemd1 org.freedesktop.systemd1.Manager LogLevel s "debug"
Les 2 commandes suivantes lisent une propriété qui contient un tableau de chaînes, et affichent d'abords au format simple, puis au format verbeux
busctl get-property org.freedesktop.systemd1 /org/freedesktop/systemd1 org.freedesktop.systemd1.Manager Environment
as 2 "LANG=en_US.UTF-8" "PATH=/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin"
busctl get-property --verbose org.freedesktop.systemd1 /org/freedesktop/systemd1 org.freedesktop.systemd1.Manager Environment
ARRAY "s" {
STRING "LANG=en_US.UTF-8";
STRING "PATH=/usr/local/sbin:/usr/local/bin:/usr/sbin:/usr/bin";
};
La commande suivante invoque une méthode StartUnit sur l'interface org.freedesktop.systemd1.Manager de l'objet org/freedesktop/systemd1 du service org.freedesktop.systemd1, et lui passe 2 chaînes cups.service et replace.
busctl call org.freedesktop.systemd1 /org/freedesktop/systemd1 org.freedesktop.systemd1.Manager StartUnit ss "cups.service" "replace"
o "/org/freedesktop/systemd1/job/42684"
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31 mars 2016

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coredump.conf

coredump.conf, coredump.conf.d

Fichier de configuration de stockage de coredump

   Ces fichiers peuvent se trouver dans les emplacements suivants:

/etc/systemd/coredump.conf
/etc/systemd/coredump.conf.d/*.conf
/run/systemd/coredump.conf.d/*.conf
/usr/lib/systemd/coredump.conf.d/*.conf

   Ces fichiers configurent le comportement de systemd-coredump(8). La configuration par défaut est définie durant la compilation, donc un fichier de configuration dans /etc/systemd/ contient les entrées commentées montrant les défaut. Quand un package doit personnaliser la configuration, il peut installer des configurations dans /usr/lib/systemd/*.conf.d/. Le fichier de configuration principal est lu avant tous les autres, et a la précédence la plus faible. Les fichiers dans un sous-répertoire sont triés alphabétiquement, sans regarder dans quel sous-répertoire il réside. Pour désactiver un fichier de configuration fournis par un vendeur, la manière recommandée est de placer un lien vers /dev/null dans le répertoire /etc avec le même nom de fichier que le fichier de configuration du vendeur.

OPTIONS

Storage= Contrôle où stocker les cores. none log mais ne stocke pas de manière permanente, external (défaut) stocke les cores dans /var/lib/systemd/coredump. journal stocke les cores dans le journal et suis les rotations de journaux. both stocke les cores dans les 2 emplacements.
Compress= Contrôle la compression pour le stockage externe. défaut: yes.
ProcessSizeMax= Taille maximum en octets d'un core qui est traité. les coredump excédant cette taille sont loggé, mais le backtrace ne sera pas généré et le core ne sera pas stocké.
ExternalSizeMax=, JournalSizeMax= Taille maximum (non-compressée) en octets d'un core à sauvegarder
MaxUse=, KeepFree= Force les limites de l'espace disque pris par les coredumps stockés en externe. MaxUse s'assure que les anciens coredumps sont supprimés dès que l'espace disque utilisé par les coredump atteint cette limite (défaut: 10% de la taille totale du disque). KeepFree contrôle l'espace disque à conserver lible au minimum (défaut: 15% de l'espace disque total). Noter que l'espace disque utilisé par les coredumps peut excéder ces limits durant la compression. Les anciens coredumps sont supprimés basés sur de temps via systemd-tmpfiles(8).
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31 mars 2016

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coredumpctl

coredumpctl

Récupère les coredump du journal

OPTIONS

--no-legend N'affiche pas les en-têtes
-1 Affiche les informations s'un simple coredump seulement, au lieu de lister tous les coredumps connus.
-F FIELD, --field=FIELD Affiche toutes les valeurs possible du champ spécifié correspondant dans les entrées coredump du journal
-o FILE, --output=FILE Écrit le core dans le fichier spécifié
-D DIR, --directory=DIR Utiliser les fichiers journaux dans le répertoire spécifié
--no-pager Ne sort pas la sortie dans un pager

Commandes

list Liste les coredumps capturés dans le journal correspondant aux caractéristiques spécifiées
info Affiche des informations détaillée sur les coredumps capturés dans le journal
dump Extrait le dernier coredump correspondant aux caractéristiques spécifiées.
gdb Invoque gdb sur le dernier coredump correspondant aux caractéristiques spécifiées.

Correspondance

PID Process ID du processus qui a dumpé le core. En entier.
COMM Nom de l'exécutable (correspond à COREDUMP_COMM=). Ne doit pas contenir de '/'
MATCH Prédicat journalctl général. Doit contenir un signe '='

Exemples

Liste tous les coredump d'un programme nommé foo
coredumpctl list foo
Invoque gdb sur le dernier coredump
coredumpctl gdb
Affiche des informations sur un processus qui a dumpé le core, correspondant au PID 6654
coredumpctl info 6654
Extrait le dernier coredump de /usr/bin/bar dans un fichier
coredumpctl -o bar.coredump dump /usr/bin/bar
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31 mars 2016

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hostnamectl

hostnamectl

Contrôle le nom d'hôte système

   Cet outil distingue 3 types de noms d'hôtes: le nom "haut niveau", qui peut inclure des caractères spéciaux (ex : Lennart’s Laptop), le nom d’hôte statique, qui est utilisé pour initialiser le nom d’hôte kernel (ex : Lennarts-laptop), et le nom d’hôte transitoire qui peut être assigné temporairement dût à la configuration réseau

OPTIONS

--no-asp-password Ne demande pas d’authentification pour les opérations privilégiées
--static (/etc/hostname)
--transient (/proc/sys/kernel/hostname)
--pretty (/etc/machine-info)
-H, --hostname exécute l’opération a distance. Utilise SSH pour dialoguer.
-M, --machine= Exécute l'opération dans un conteneur local.

Commandes

status Affiche les informations de nom d'hôte système actuel.
set-hostname [NAME] Définis le nom d’hôte
set-icon-name [NAME] Définis l’icône système, utilisé par certaines applications graphique.
set-chassis [TYPE] Définis le type de chassis, utilisé par certaines applications graphique (desktop,laptop, server, tablet, handset, watch, embedded, vm et container)
set-deployment ENVIRONMENT Définis la description d'environnement de déploiement. suggéré: development, integration, staging, production.
set-location LOCATION Définis l'emplacement pour le système. peut être "Berlin, Germany", ou "Left Rack, 2nd Shelf"
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31 mars 2016

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journal-remote.conf

journal-remote.conf, journal-remote.conf.d

Fichiers de configuration du service de journalisation distant

   La configuration par défaut est définie durant la compilation, donc un fichier de configuration dans /etc/systemd/ contient les entrées commentées montrant les défaut. Quand un package doit personnaliser la configuration, il peut installer des configurations dans /usr/lib/systemd/*.conf.d/. Le fichier de configuration principal est lu avant tous les autres, et a la précédence la plus faible. Les fichiers dans un sous-répertoire sont triés alphabétiquement, sans regarder dans quel sous-répertoire il réside. Pour désactiver un fichier de configuration fournis par un vendeur, la manière recommandée est de placer un lien vers /dev/null dans le répertoire /etc avec le même nom de fichier que le fichier de configuration du vendeur.

OPTIONS

SplitMode host ou none
ServerKeyFile= Clé SSL au format PEM
ServerCertificateFile= Certificat CA au format PEM
TrustedCertificateFile= Certificat CA
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31 mars 2016

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journalctl

journalctl

Gestion du journal systemd

   Permet de requêter le contenu du journal systemd qui est écrit par systemd-journald.service. Sans paramètre, affiche tout le journal, en commençant par les entrées les plus anciennes

   Si un ou plusieurs arguments de match sont passés, la sortie est filtrée en accord. Un match est dans le format "FIELD=VALUE" (ex: _SYSTEMD_UNIT=httpd.service), réferant aux composant d'une entrée de journal structuré. Voir systemd.journal-fields pour une liste de champs. Si plusieurs match sont spécifiés et matchant différents champs, les entrées de logs sont filtrés par les 2 (les entrées affichées matchent tous les champs). Si 2 matchs s'appliquent sur le même champs, les entrées affichées matchent une des valeurs du champs. Le caractère final '+' peut apparaître comme séparateur de mot entre les autres termes (OU logique)

  

OPTIONS

--no-full, --full, -l Réduit la taille des champs s'ils ne rentrent pas dans la largeur de colonne.
-a, --all Affiche tous les champs, même s'ils contiennent des cararctères non-imprimables ou sont très long
-f, --follow Affiche seulement les entrées de journal récent, et affiche les entrées en continue
-e, --pager-end Va immédiatement à la fin du journal dans le pager. Ne fonctionne qu'avec less
-n, --lines= Nombre de lignes à afficher (défaut: 10)
--no-tail Affiche toutes les lignes, même avec -f
-r, --reverse Les nouvelles entrées s'affiche en premier
-o, --output= Contrôle le formatage des entrées du journal. Prend une des options suivantes:

        short Est le défaut et génère une sortie la plus identique au formattage classique des fichiers syslogs, une entrée par ligne.
        short-iso Similaire, mais affiche les timestamp au format ISO 8601
        short-precise Similaire, mais affiche les timestamp avec une précision au microseconde.
        short-monotonic Similaire, mais affiche les timestamp monotonique
        verbose Affiche les entrée structurées avec tous les champs.
        export Sérialise le journal dans un flux binaire pour les sauvegardes et les transferts réseaux
        json Formate les entrées en structures de données JSON, une par ligne.
        json-pretty Similaire mais les formate sur plusieurs lignes
        json-sse Similaire, mais les format pour être utilisable pour Server-Sent Events
        cat Génère une sortie sans métadonnées, ni timestamp.

--utc Exprime de temps en UTC
-x, --catalog Ajoute les lignes de log avec les textes explicatifs du catalog de message. Cela va ajouter des textes d'aide aux messages de log dans la sortie si disponible.
-q, --quiet Supprime tous les message d'information (ex: --Logs begin at ...", "--Reboot --"), et tout messages de journaux système inaccessible quand lancé comme utilisateur normal.
-m, --merge Affiche les entrées de tous les journaux disponible, inclant ceux distants
-b [ID][±offset], --boot=[ID][±offset] Affiche les message d'un boot spécifique. Cela ajoute un match pour "_BOOT_ID=". L'argument peut être vide, dans ce cas, ajoute un match pour le boot courant.
--list-boots Affiche une liste de nombre de boots, leurs ID et le timestamp du premier et dernier message.
-k, --dmesg Affiche seulement les messages kernel. Implique -b et ajoute le match "_TRANSPORT=kernel"
-t, --identifier=SYSLOG_IDENTIFIER Affiche les messages pour l'identifiant syslog spécifié
-u, --unit=UNIT|PATTERN Affiche les messages pour l'unité spécifiée ou correspondant au motif. Peut être spécifié plusieurs fois
--user-unit= Affiche les messages pour l'unité de session utilisateur spécifié. Peut être spécifié plusieurs fois
-p, --priority= Filtre les messages par priorité ou plage de priorité. ( "emerg" (0), "alert" (1), "crit" (2), "err" (3), "warning" (4), "notice" (5), "info" (6), "debug" (7))
-c, --cursor= Affiche le entrées depuis l'emplacement dans le journal spécifié par le curseur spécifié
--after-cursor= Affiche les entrées après l'emplacement spécifié par le curseur.
--show-cursor= Affiche le curseur après la dernière entrée
-S, --since=, -U, --until= Affiche les entrée depuis ou jusqu'à la date spécifiée. Le format devrait être au format "2012-10-30 18:17:16", voir systemd.time pour la spécification complète des dates.
-F, --field= Affiche toutes les valeurs possible que le champ spécifié peut prendre dans toutes les entrées du journal.
--system, --user Affiche les message des services système et kernel, ou de l'utilisateur courant. Non spécifié, affiche tous les messages que l'utilisateur peut voir.
-M, --machine= Affiche les messages d'un conteneur local.
-D DIR, --directory=DIR Répertoire où rechercher les journaux
--file=GLOB Opère sur les fichiers journaux spécifiés par le GLOB au lieu des chemins de journaux par défaut. Peut être spécifié plusieurs fois.
--root=ROOT Opère sur les catalogues sous le répertoire spécifié
--new-id128 Au lieu d'afficher le contenu du journal, génère un nouvel ID 128bits pour identifier les messages. C'est prévu pour les développeurs qui ont besoin d'un nouvel identifiant pour un nouveau message.
--header Affiche seulement les informations d'en-tête dus champs de journal accédés.
--disk-usage Affiche l'utilisation disque des fichiers journaux
--vacuum-size=, --vacuum-time=, --vaccum-files= Supprime les fichiers journaux archivés jusqu'à ce que l'espace disque qu'ils utilisent soit inférieur à la taille ou le nombre de journaux, ou postérieur à la date spécifié.
--list-catalog [128-bits ID...] Liste le contenu du catalogue de message.
--dump-catalog [128-bit-ID...] Affiche le contenu du catalogue de message
--update-catalog Met à jours les indexs de catalogue
--setup-keys Au lieu d'afficher le contenu des journaux, génère une nouvelle paire de clé pour FSS. Cela génère une clé de scellement et une clé de vérification. La clé de scellement est stockée dans le répertoire des journaux et devrait rester dans l'hôte. La clé de vérification devrait être stocké ailleurs.
--force Quand --setup-keys est passé et que FSS (Forward Secure Sealing) a déjà été configuré, recréé les clés FSS.
--interval= Spécifie l'interval de changement pour la clé en générant une paire de clé FSS avec --setup-keys. Un interval plus court augmente la consommation CPU mais raccourcis la plage de temps des altération de journaux indétectable. Défaut: 15min
--verify Vérifie le fichier journal pour sa consistance interne. Si le fichier a été généré avec FSS activé et la clé a été spécifiée dans --verify-key, l'authenticité du journal est vérifié.
--verify-key= Spécifie la clé de vérification FSS à utiliser pour l'opération --verify
--sync Demande au service de journalisation d'écrire toutes les données non-écrite dans les fichiers journaux
--flush Demande au service de journalisation de vider les logs stockés dans /run/log/journal dans /var/log/journal, si le stockage persistant est activé.
--rotate Demande au service de journalisation de tourner les fichiers journaux.
--no-pager N'utilise pas de pager.

Variables d'environnement

SYSTEMD_PAGER Pager à utiliser. Vide, ou 'cat' est équivalent à --no-pager
SYSTEMD_LESS Remplace les options par défaut de less ('FRSXMK')

Exemples

Collecter tous les logs
journalctl
Ajouter un match
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service
Si 2 champs sont matchés, seules les entrées matchant les 2 expressions sont affichées
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service _PID=28097
Si 2 matchs réfèrent au même champ, toutes les entrées matchant une des expression sont affichés
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service _SYSTEMD_UNIT=dbus.service
Avec '+', 2 expression peuvent être combinées
journalctl _SYSTEMD_UNIT=avahi-daemon.service _PID=28097 + _SYSTEMD_UNIT=dbus.service
Affiche tous les logs générés par DBus
journalctl /usr/bin/dbus-daemon
Affiche tous les logs kernel du boot précédent
journalctl -k -b -1
Affiche un log du service système apache.service
journalctl -f -u apache
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31 mars 2016

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journald.conf

journald.conf, journald.conf.d

Fichiers de configuration du service de journalisation

   La configuration par défaut est définie durant la compilation, donc un fichier de configuration dans /etc/systemd/ contient les entrées commentées montrant les défaut. Quand un package doit personnaliser la configuration, il peut installer des configurations dans /usr/lib/systemd/*.conf.d/. Le fichier de configuration principal est lu avant tous les autres, et a la précédence la plus faible. Les fichiers dans un sous-répertoire sont triés alphabétiquement, sans regarder dans quel sous-répertoire il réside. Pour désactiver un fichier de configuration fournis par un vendeur, la manière recommandée est de placer un lien vers /dev/null dans le répertoire /etc avec le même nom de fichier que le fichier de configuration du vendeur.

OPTIONS

Storage= Contrôle œu stocker les données. volatile stocke les donnée uniquement en mémoire, sous /run/log/journal, persistent stocke les données sur disque sous /var/log/journal et /run/log/journal au boot si le disque n'est pas accessible. auto est similaire mais ne créé pas /var/log/journal, "none" désactive le stockage et toutes les données sont supprimées. Défaut: auto.
Compress= (Bool). Si activé (défaut), les objets qui sont stockées dans le journal et qui sont plus grandes qu'un certain seuil, sont compressés avant d'être écrites.
Seal= (Bool). Si activé (défaut), et une clé sealing est disponible, FSS pour tous les fichiers journaux persistent est activé.
SplitMode= Contrôle si les fichiers journaux sont séparés par utilisateurs. uid génère un journal pour chaque utilisateur. login, les utilisateurs loggés ont un journal, mais les utilisateurs non-loggés et les utilisateurs système vont dans le journal système. none stocke tout dans le journal système. Défaut: uid
RateLimitInterval=
RateLimitBurst= Configure la limite appliquées à tous les messages générés dans le système. Si, dans l'interval de temps définis par RateLimitInterval, plus de message que RateLimitBurst sont loggés par un service, tous les autres messages dans l'interval sont supprimés. La limite est appliquée par service. Défaut 1000 messages en 30secondes. À 0, désactive les limites.
SystemMaxUse=
SystemKeepFree=
SystemMaxFileSize=
SystemMaxFiles=
RuntimeMaxUse=
RuntimeKeepFree=
RuntimeMaxFileSize=
RuntimeMaxFiles= Force les limites de taille dans les fichiers journaux. Les options préfixées par System s'appliquent aux fichiers stockés dans un système de fichier persistant, plus spécifiquement /var/log/journal. Les options préfixés pas Runtime s'appliquent aux fichiers stockés en mémoire volatile, plus spécifiquement /run/log/journal. MaxUser contrôle l'espace disque utilisable par le journal. KeepFree contrôle l'espace disque à laisser libre pour d'autres utilisations. Journald respecte les 2 limites et utilise la valeur la plus petite des 2 (défaut: 10% et 15%). MaxFileSize contrôle la taille de chaque fichier avant rotation, et MaxFiles contrôle combien de fichiers individuels conserver (Défaut: 100).
MaxFileSec= Temps maximum pour stocker les entrées dans un fichier journal avant la prochaine rotation.
MaxRetentionSec= Temps maximum pour stocker les entrées du journal. Contrôle si les fichiers journaux contenant des entrées plus anciennes que la date spécifiée sont supprimées.
SyncIntervalSec= Timeout avant synchronisation des fichiers sur disque. Une fois synchronisés, les fichiers sont placés OFFLINE. La synchro est toujours faite après un message de priorité CRIT, ALERT, ou EMERG. Défaut: 5min
ForwardToSyslog=
ForwardToKMsg=
ForwardToConsole=
ForwardToWall= Contrôle si les messages de log reçues par journald devraient être forwardés à syslog, au buffer de log kernel (kmsg), à la console système, ou comme message wall. Défaut: activé seulement pour Wall.
MaxLevelStore=
MaxLevelSyslog=
MaxLevelKMsg=
MaxLevelConsole=
MaxLevelWall= Contrôle le niveau de log max des messages à stocker sur disque, forwardés à syslog, kmsg, la console ou wall. (emerg, alert, crit, err, warning, notice, info, debug, ou une valeur entière de 0-7). Défaut: debug, debug, notice, info, emerg, respectivement.
TTYPath= Change la console TTY à utiliser si ForwardToConsole=yes est utilisé. Défaut: /dev/console.

Forward vers syslog

   Les événements journaux peuvent être transférés vers un service le log différent de 2 manières différentes. Avec la première méthode, les messages sont immédiatement transférés à un socket (/run/system/journal/syslog), où le service syslog traditionnel peut être lu. Cette méthode est contrôlée par l'option "ForwardToSyslog=". Avec la seconde méthode, un service syslog devient un client de journal normal, et lit les messages depuis les fichiers journaux, similairement à journalctl. Les messages n'ont pas à être lus immédiatement, ce qui permet à un service de log qui n'est pas lancé tout de suite au boot d'accéder aux mesages depuis le démarrage du système. De plus, les méta-données sont disponible. Cette méthode est disponible seulement si les messages sont stockés dans un fichier journal. Elle ne fonctionne pas avec Storage=none.
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06 mai 2017

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/etc/locale.conf

/etc/locale.conf

Fichier de configuration pour les paramètres de locales

   Ce fichier configure les paramètres de locales système. Il est lu par systemd. Le format consiste d'une liste séparée par une nouvelle ligne d'assignement de variables compatible avec le shell.

   Les options de ligne de commande kernel locale.LANG=, locale.LANGUAGE=, locale.LC_CTYPE=, locale.LC_NUMERIC=, locale.LC_TIME=, locale.LC_COLLATE=, locale.LC_MONETARY=, locale.LC_MESSAGES=, locale.LC_PAPER=, locale.LC_NAME=, locale.LC_ADDRESS=, locale.LC_TELEPHONE=, locale.LC_MEASUREMENT=, locale.LC_IDENTIFICATION= peuvent être utilisées au boot pour définir les locales. les paramètres suivants peuvent être définis:

LANG=
LANGUAGE=
LC_CTYPE=
LC_NUMERIC=
LC_TIME=
LC_COLLATE=
LC_MONETARY=
LC_MESSAGES=
LC_PAPER=
LC_NAME=
LC_ADDRESS=
LC_TELEPHONE=
LC_MEASUREMENT=
LC_IDENTIFICATION=

   Note: LC_ALL ne peut pas être configuré dans ce fichier.

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06 mai 2017

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localectl

localectl

Contrôle la locale système et les paramètres clavier

   localectl peut être utilisé pour afficher ou changer la locale sysème et les paramètres de couche clavier. Il communique avec systemd-localed pour modifier les fichiers tels que /etc/locale.conf et /etc/vconsole.conf Noter que les changements effectués avec cet utilitaire peut nécessiter de reconstruire initramfs. Noter que systemd-firstboot(1) peut être utilisé pour initialiser la locale système pour les images système montés (mais non chargés)

OPTIONS

--no-ask-password Ne demande pas l'authentification utilisateur pour les opérations privilégiées
--no-convert si set-keymap ou set-x11-keymap est invoqué avec cette option, le keymap ne sera pas convertis de la console vers X11, ou X11 vers la console, respectivement
-H, --host= Exécute l'opération à distance
--no-pager Ne pipe pas dans un pager

Commandes

status Affiche le status courant
set-locale LOCALE... Définis la local système. Prend un ou plusieurs assignement tel que "LANG=deDE.utf8", etc.
list-locales Liste les locales disponibles
set-keymap MAP [TOGGLEMAP] Définis le mappage clavier pour la console et X11.
list-keymaps Liste les mappages clavier disponibles pour la console
set-x11-keymap LAYOUT [MODEL [VARIANT [OPTIONS]]] Définis le mappage clavier pour X11 et les claviers virtuels. voir kbd(4)
list-x11-keymaps
list-x11-keymap-layouts
list-x11-keymap-variants [LAYOUT]
list-x11-keymap-options Liste les modèles, couche, variantes et options de clavier X11.

Variables d'environnement

SYSTEMD_PAGER Pager à utiliser. Vide, ou 'cat' est équivalent à --no-pager
SYSTEMD_LESS Remplace les options par défaut de less ('FRSXMK')
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31 mars 2016

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systemd processus de démarrage

systemd processus de démarrage

Processus de démarrage du système

   Plusieurs composants sont impliqués dans le démarrage du système. Immédiatement après la mise sous tension, le BIOS fait une initialisation hardware minimale, et donne la main au chargeur de boot stocké dans un périphérique de stockage. Ce chargeur va ainsi invoquer un Kernel. Dans le cas de Linux, ce kernel extrait (optionnellement) et exécute une image disque initiale en RAM (initrd), tel que généré par dracut(8), qui recherche le système de fichier racine (possiblement en utilisant systemd). Une fois trouvé et monté, l'initrd donne le contrôle au gestionnaire du système (tel que systemd), qui est ensuite responsable pour gérer tout le harware restant, en montant tous les système de fihier nécessaires et en lancant tous les services configurés.

   Lors de l'arrêt, le gestionnaire stop tous les services, démonte tous les systèmes de fichiers, et optionnellement saute dans le code initrd qui démonte le système racine. Enfin, le système est arrêté.

Gestionnaire système au démarrage

   Au démarrage, le gestionnaire système dans l'image OS est responsable d'initialiser les systèmes de fichier, services et pilotes requis, qui sont nécessaires pour le système. Dans les systèmes systemd, ce processus est splitté en divers étapes qui sont exposés en tant qu'unités cible. Le processus de boot est hautement parallélisé pour que l'ordre dans lequel les unités cible soient atteints ne soit pas déterministe, mais adhère à une structure ordonnée limitée.

   Quand systemd démarre le système, il active toutes les unités qui sont des dépendances de default.target. Généralement, default.target est simplement un alias de graphical.target, ou multi-user.target, en fonction de la configuration du système. Pour forcer un ordre minimal entre les unités, un nombre d'unité cible sont disponibles.

   Le tableau suivant est une vue structurelle des unités et leur position dans le boot. Les unité en haut sont démarrées avant les unité plus bas.

schéma du démarrage du système
   Les unités cible qui sont communément utilisées comme cible de boot sont en italique. Ces unités sont un bon choix comme cible principal, par exemple en passant au kernel l'option systemd.unit=. en en lien default.target.

   timers.target est poussé par basic.targe de manière asynchrone. Cela permet aux unités timer de dépendre de services qui deviennent disponible plus tard.

Démarrage dans l'initrd

   L'implémentation du Ram disk initial peut être définis en utilisant systemd. Dans ce cas, le démarrage dans l'initrd suit la structure suivante.

   La cible par défaut dans l'initrd est initrd.target. Le processus de boot commence de la mème manière que le démarrage du gestionnaire système jusqu'à ce qu'il atteigne basic.target. De là, systemd approche la cible spéciale initrd.target. Si le périphérique root peut être monté dans /sysroot, l'unité sysroot.mount devient active et initrd-root-fs.target est atteinte. Le service initrd-parse-etc.service scanne /sysroot/etc/fstab pour un point de montage possible de /usr et les entrées additionnelles marquées avec l'option x-initrd.mount. Toutes les entrées trouvées sont montées sous sysroot, et initrd-fs.target est atteind. Le service initrd-cleanup.service isole vers initrd-switch-root.target, où les services de nettoyage peuvent être lancés. En dernier, initrd-switch-root.service est activé, causant le système à switch sont root.

schéma du initrd

Arrêt du système

   L'extinction du système avec systemd consiste également de divers unités cible avec une structure minimale:

arrêt du système
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31 mars 2016

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systemd-journal-gatewayd

systemd-journal-gatewayd, systemd-journal-gatewayd.service, systemd-journal-gatewayd.socket

serveur http pour les événements journaux

   systemd-journal-gatewayd dessert les événements journaux sur le réseaux. Les clients doivent se connecter en utilisant HTTP, sur le port 19531 par défaut. Le programme est démarré par systemd et attend de reçevoir un simple socket. utiliser systemctl start systemd-journal-gatewayd.socket pour démarrer le service, et systemctl enable systemd-journal-gatewayd.socket

OPTIONS

--cert= Spécifie le chemin vers un fichier contenant un certificat serveur au format PEM.
--key= Spécifie le chemin vers un fichier contenant un clé serveur au format PEM.

URL supportées

/browse Naviguer interactivement
/entries[?option1&option2=value...] Récupérer les événements dans divers format. La partie Accept: de l'en-tête http détermine le format. La partie Range: de l'en-tête http détermine la plage d'événements retournés. Les paramètres GET peuvent être utilisés pour modifier les événements à retourner.
/machine Retourne une structure JSON décrivant la machine

Exemple:
{ "machine_id" : "8cf7ed9d451ea194b77a9f118f3dc446",
"boot_id" : "3d3c9efaf556496a9b04259ee35df7f7",
"hostname" : "fedora",
"os_pretty_name" : "Fedora 19 (Rawhide)",
"virtualization" : "kvm",
...}

/fields/FIELD_NAME Retourne une liste de valeurs de ce champs présent dans les logs

En-tête Accept

Accept: format Reconnaît les formats suivants:

        text/plain (défaut). sortie texte style syslog (comme journalctl --output short)
        application/json Entrées formattées en structures de données JSON (comme journalctl --output json)
        application/event-stream Entrées sérialisées en un flux binaire pour les sauvegardes et les transferts réseaux (comme journalctl --output export)

En-tête Range

Range: entries=cursor[[:num_skip]:num_entries] où cursor est une chaîne curseur, num_skip est un entier, num_entries est un entier non-signé.

Paramètres GET

follow Attend les nouveaux événements (comme journalctl --follow, excepté que le nombre d'evénements retourné n'est pas limité)
discrete Teste si le curseur spécifié réfère à une entrée dans le journal. Retourne simplement l'entrée
boot Limite les événements au boot courant du système (comme journalctl --this--boot)
KEY=match Matche les champs du journal.

Exemples

Récupère les événements du boot courant depuis le journal courant au format export
curl --silent -H'Accept: application/vnd.fdo.journal' 'http://localhost:19531/entries?boot'
Écoute pour les coredumps
curl 'http://localhost:19531/entries?follow&MESSAGE_ID=fc2e22bc6ee647b6b90729ab34a250b1'
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31 mars 2016

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systemd-journal-remote

systemd-journal-remote

journaux sur le réseaux

   systemd-journal-remote est une commande pour recevoir les événements journaux et les stocker dans le journal. Les flux d'entrées sont au format export. Pour le transport sur le réseau, ce flux sérialisé est généralement transporté sur HTTPS.

Sources

   Les sources peuvent être soit actives ( systemd-journal-remote demande et pousse les données), ou passives (systemd-remote-journal attend une connexion puis reçoit les événements).

   systemd-journal-remote peut lire plus d'un flux à la fois. Il seront entrelacés dans le fichier de sortie. Dans le cas de connexions actives, chaque source est un flux, et dans le cas de connexions passives, chaque connexion peut résulter en un flux séparé. Les sockets peuvent être configurés en mode "accept" (seulement une connexion), ou "listen" ( plusieurs connexions).

   Quand il n'y a plus de connexions, et plus aucune ne peut être créée, systemd-journal-remote se termine.

   Les sources actives peuvent être spécifiées de la manière suivante:

- quand - est donné comme argument positionnel, les événements sont lus depuis d'entrée standard. Les autres arguments seront traités comme noms de fichier.
--url=ADDRESS Les événements sont récupérés en utilisant HTTP depuis ADDRESS. Cet url dervrait référer à la racine d'une instance systemd-journal-gatewayd.

   Les sources passives peuvent être spécifiées de la manière suivante:

--listen-raw=ADDRESS ADDRESS doit être une adresse utilisable pour ListenStream=.
--listen-http=ADDRESS, --listen-https=ADDRESS ADDRESS doit être soit un entier négatif, auquel cas il est interprété comme le numéro de descripteur de fichier, ou une adresse utilisable par ListenStream=. Dans le premier cas, le fd doit être hérité via $LISTEN_FDS/$LISTEN_PID. Dans le second cas, un serveur HTTP ou HTTPS sera lancé sur ce port.
$LISTEN_FDS systemd-journal-remote supporte le protocole $LISTEN_FDS/$LISTEN_PID. Les sockets ouverts hérités via l'activation socket se comportent comme ceux ouverts avec --listen-raw= décris plus haut, sauf s'il sont spécifiés pour lancer un serveur http(s).

Sinks

   L'emplacement du journal de sortie peut être spécifié avec -o out --output=. Pour les sources actives, cette options est requise.

--output=FILE Fichier journal à écrire. Le nom du fichier doit se terminer par .journal. Il sera créé s'il n'existe pas.
--output=DIR Créé les fichiers journaux sous le répertoire spécifié. Le répertoire doit exister.

   Si --output n'est pas utilisé, utilise /var/log/journal/remote. Dans le cas où le fichier de sortie n'est pas spécifié, les fichiers journaux seront créés dans le répertoire séléctionné. Les fichiers seront appelés remote-‹hostname›.journal. Dans le cas de sources active, le fichier de sortie doit toujours être donné explicitement.

OPTIONS

--split-mode (none ou host). Au départ, seul un fichier journal est utilisé. Pour la suite, un fichier séparé est utilisé, basé sur le nom d'hôte. Dans le cas de sources actives, le fichier de sortie doit toujours être donné explicitement et seul none est permis.
--compress, --no-compress Compresse les données dans le journal avec xz
--seal, --no-seal Signe périodiquement les données dans le journal en utilisant FSS
--getter=PROG --option1 --option2 Programme à invoquer pour récupérer les données. Le flux d'événements doit être généré sur la sortie standard (ex: --getter='curl "-HAccept: application/vnd.fdo.journal" https://some.host:19531/', ex: --getter='wget --header="Accept: application/vnd.fdo.journal" -O- https://some.host:19531/' )

Exemples

Copier les événements journaux locaux dans un répertoire différent
journalctl -o export | systemd-journal-remote -o /tmp/dir -
Récupérer les événements depuis systemd-journal-gatewayd et les stocker dans /var/log/journal/some.host/remote-some-host.journal
systemd-journal-remote --url http://some.host:19531/
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31 mars 2016

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systemd-journald

systemd-journald, systemd-journald.service, systemd-journald.socket, systemd-journald-dev-log.socket, systemd-journald-audit.socket

Service de journalisation

   systemd-journald est un service système qui collecte et stocke des données de log. Il créé et maintient des journaux indexés basés sur les informations de logging qui sont reçus depuis une variété de sources:

- Logs du kernel, via kmsg
- Logs système simple, via syslog(3)
- Logs système structurés via l'api native sd_journal_print(4)
- Sortie est erreur standard des services système
- Enregistrements d'audit, via le sous-système d'audit

   Le service collecte implicitement de nombreux champs de métadonnées pour chaque messages de log de manière sécurisé et inaltérable. Les données de log collectées sont principalement du texte, mais peuvent également inclure des données binaire. Tous les objets stockés dans le journal peuvent avoir une taille allant jusqu'à 2^64-1 octets

   Par défaut, le journal stocke les données de logs dans /run/log/journal/. Vu que /run est volatile, les données de log sont perdue au redémarrage. Pour que les données soient persistantes, il suffit de créer /var/log/journal/, où systemd-journal va stocker les données:


mkdir -p /var/log/journal
systemd-tmpfiles --create --prefix /var/log/journal

Signaux

SIGUSR1 Demande au journal de vider /run dans /var. journalctl --flush utilise ce signal.
SIGUSR2 Demande une rotation immédiate des fichiers journaux. journalctl --rotate utilise ce signal.
SIGRTMIN+1 Demande que toutes les données de log non-écrite le soient sur disque. journalctl --sync utilise ce signal.

Kernel Command Line

   Quelques paramètre de configuration de journald.conf peuvent être passés sur la ligne de commande du kernel:

systemd.journald.forward_to_syslog=
systemd.journald.forward_to_kmsg=
systemd.journald.forward_to_console=
systemd.journald.forward_to_wall= Active/désactive la collecte des messages dans syslog, kmsg, la console système, ou wall

Contrôle d'accès

   Les fichiers journaux sont par défaut possédés et lisible par le groupe systemd-journal mais ne sont pas accessible en écriture. Ajouter un utilisateur à ce groupe lui permet de lire ces fichiers journaux.

   Par défaut, chaque utilisateur loggé a sont propre jeu de fichiers journaux dans /var/log/journal. Ces fichiers ne sont pas possédés par l'utilisateur, cependant, pour éviter que l'utilisateur puisse y écrire directement. Au lieu de ça, les ACL sont utilisées pour s'assurer que l'utilisateur a les accès en lecture seule.

Des utilisateurs et groupes additionnels peuvent obtenir l'accès aux fichiers journaux via les ACL. Par exemple, pour donner l'accès aux membres de wheel et adm:
setfacl -Rnm g:wheel:rx,d:g:wheel:rx,g:adm:rx,d:g:adm:rx /var/log/journal/

   Noter que cette commande va mettre à jours les ACL pour les fichiers journaux existants et pour les futures fichiers journaux créés dans /var/log/journal/

Fichiers

/etc/systemd/journald.conf Configure le comportement de systemd-journald
/run/log/journal/machine-id/*.journal
/run/log/journal/machine-id/*.journal~
/var/log/journal/machine-id/*.journal
/var/log/journal/machine-id/*.journal~ systemd-journald écrit les entrées dans les fichiers avec le suffix .journal. Si le service n'est pas stoppé proprement, ou si des fichiers sont corrompus, il sonts renommés en utilisant le suffix .journal~, et systemd-journald écrit un nouveau fichier.
/dev/kmsg
/dev/log
/run/systemd/journal/dev-log
/run/systemd/journal/socket
/run/systemd/journal/stdout Sockets et autres chemins que systemd-journald écoute qui sont visible dans le système de fichier. De plus, journald peut écouter les évènements d'audit en utilisant netlink.
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31 mars 2016

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systemd.journal-fields

systemd.journal-fields

Champs de journaux spéciaux

Champs utilisateurs

   Les champs utilisateur sont des champs qui sont directement passés par les clients et stockés dans le journal

MESSAGE= Message de l'entrée.
MESSAGE_ID= Identifiant 128bits pour reconnaître certains types de message.
PRIORITY= Une valeur de priorité entre 0 "emerg" et 7 "debug" formatté en chaîne.
CODE_FILE=
CODE_LINE=
CODE_FUNC= Code de l'emplacement qui a généré cette entrée, si connu. Contient le fichier source, le numéro de ligne et le nom de la fonction.
ERRNO= Numéro d'erreur Unix qui a causé cette entrée, s'il y a un. Contient la valeur numérique de errno(3) formattée en chaîne.
SYSLOG_FACILITY=
SYSLOG_IDENTIFIER=
SYSLOG_PID= Champs de compatibilité syslog contenant la facilité, l'identifiant et le PID du client

Champs de confiance

   Les champs préfixés par un '_' sont des champs de confiance, et sont ajoutés implicitement pas le journal et ne peuvent pas être altérés par le code client

_PID=
_UID=
_GID= Process, user et group ID du processus ayant généré l'entrée.
_COMM=
_EXE=
_CMDLINE= Nom, chemin de l'exécutable, et ligne de commande du processus ayant généré l'entrée
_CAP_EFFECTIVE= Les capacités effectives du processus ayant généré l'entrée
_AUDIT_SESSION=
_AUDIT_LOGINUID= Le session et login UID du processus ayant généré l'entrée, comme maintenu par le sous-système d'audit du kernel
_SYSTEMD_CGROUP=
_SYSTEMD_SESSION=
_SYSTEMD_UNIT=
_SYSTEMD_USER_UNIT=
_SYSTEMD_OWNER_UID=
_SYSTEMD_SLICE= Le chemin du cgroup dans la hiérarchie systemd, l'ID de session systemd, le nom de l'unité, le nom de l'unité de session utilisateur, l'UID propriétaire de la session systemd et l'unité slice systemd du processus ayant généré l'entrée
_SELINUX_CONTEXT= Le contexte de sécurité SELinux du processus ayant généré l'entrée
_SOURCE_REALTIME_TIMESTAMP= La date du message, s'il est connu, qui est différent de la date de réception par le journal, en microsecondes depuis epoch
_BOOT_ID= Le kernel boot ID
_MACHINE_ID= L'ID de machine de l'hôte, comme affiché dans machine-id(5)
_HOSTNAME= Le nom de l'hôte
_TRANSPORT= Décris comment l'entrée a été reçue

        audit Lus depuis le sous-système d'audit du kernel
        driver Pour les messages générés en interne
        syslog Reçus via le socket syslog local avec le protocole syslog
        journal Reçus via le protocole journal natif
        stdout Lu depuis la sortie standard ou l'erreur standard d'un service
        kernel Lus depuis le kernel

Champs du kernel

   Ces champs sont utilisés par les messages provenant du kernel

_KERNEL_DEVICE= Nom du périphérique kernel.
_KERNEL_SUBSYSTEM= Nom du sous-système du kernel
_UDEV_SYSNAME= Nom du périphérique kernel tel qu’affiché dans /sys
_UDEV_DEVNODE= Node du périphérique dans /dev
_UDEV_DEVLINK= Nom du lien pointant vers le node dans /dev

Champs à la demande d'un autre programme

   Les champs dans cette section sont utilisé par les programmes pour spécifier qu'ils sont loggés à la demande d'un autre programme ou unité.

COREDUMP_UNIT=
COREDUMP_USER_UNIT= Champs utilisés par systemd-coredump. Utilisé pour annoter les messages contenant les coredumps des unités system et session.
OBJECT_PID=PID PID du programme concerné par ce message
OBJECT_UID=
OBJECT_GID=
OBJECT_COMM=
OBJECT_EXE=
OBJECT_CMDLINE=
OBJECT_AUDIT_SESSION=
OBJECT_AUDIT_LOGINUID=
OBJECT_SYSTEMD_CGROUP=
OBJECT_SYSTEMD_SESSION=
OBJECT_SYSTEMD_OWNER_UID=
OBJECT_SYSTEMD_UNIT=
OBJECT_SYSTEMD_USER_UNIT= Champs additionnels ajoutés automatiquement par systemd-journald. Leur signification est similaire à leur homologue sans 'OBJECT', excepté que c'est le PID dans PID qui est décris, au lieu du processus qui a loggés le message

Champs adresse

   Durant la sérialisation dans les formats externe, tel que le format export ou JSON, les adresses des entrées du journal sont sérialisés dans des champs préfixés avec un double '__'.

__CURSOR= Le curseur pour l'entrée. Un curseur est un chaîne opaque qui décrit de manière unique la position d'une entrée dans le journal et est portable entre les machines, plateformes et fichiers journaux.
__REALTIME_TIMESTAMP= le wallclock time (CLOCK_REALTIME) où l’entrée a été reçue
__MONOTONIC_TIMESTAMP= Le temps monotonic (CLOCK_MONOTONIC) où l’entrée a été reçue
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06 mai 2017

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timedatectl

timedatectl

Contrôle le temps système et la date

   timedatectl permet d'afficher et changer l'horloge système et ses paramètres

OPTIONS

--no-ask-password Ne demande pas l'authentification utilisateur pour les opérations privilégiées
--adjust-system-clock Si set-local-rtc est invoqué avec cette option, l'horloge système est synchronisée avec RTC, sinon RTC est synchronisé depuis l'horloge système
-H, --host= Exécute l'opération à distance
--no-pager Ne pipe pas dans un pager
-M, --machine= Exécute l'opération dans le conteneur spécifié

Commandes

status Affiche le status courant
set-time [TIME] Définis l'horloge système au format "2012-10-30 18:17:16"
set-timezone [TIMEZONE] Définis le timezone
list-timezones Liste les timezones disponibles
set-local-rtc [BOOL] à 0, le système est configuré pour maintenir RTC en temps universelle. À 1, le système maintient RTC en temps local.
set-ntp [BOOL] Contrôle si ntp est actif. Celà démarre systemd-timesyncd.service.

Variables d'environnement

SYSTEMD_PAGER Pager à utiliser. Vide, ou 'cat' est équivalent à --no-pager
SYSTEMD_LESS Remplace les options par défaut de less ('FRSXMK')